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Summary
# Introduction au système endocrinien et aux hormones
Ce sujet aborde les bases de l'endocrinologie, en définissant les hormones et leur rôle, ainsi qu'en classifiant les glandes endocrines et leurs modes d'action.
### 1.1 Généralités sur l'endocrinologie
L'endocrinologie est l'étude du rôle des hormones dans la régulation de la physiologie humaine. Le système endocrinien, en collaboration étroite avec le système nerveux, assure la coordination, la régulation et l'ajustement de la physiologie interne en réponse aux changements de l'environnement interne et externe [4](#page=4).
### 1.2 Définition et rôle des hormones
Une hormone est définie comme un messager chimique sécrété par des cellules dans le liquide interstitiel [4](#page=4).
Les hormones jouent plusieurs rôles cruciaux :
* Elles contribuent à la régulation de la composition chimique et du volume du milieu intérieur (liquide interstitiel) [5](#page=5).
* Elles gèrent le métabolisme et l'équilibre énergétique [5](#page=5).
* Elles régissent la contraction des myocytes lisses et cardiaques [5](#page=5).
* Elles contrôlent les sécrétions des glandes exocrines et endocrines [5](#page=5).
* Elles influencent certaines activités du système immunitaire [5](#page=5).
* Elles ordonnent la croissance et le développement [5](#page=5).
* Elles régulent le fonctionnement du système génital [5](#page=5).
* Elles participent à l'instauration des rythmes circadiens [5](#page=5).
Globalement, les hormones coordonnent des fonctions à long terme tout au long de la vie [5](#page=5).
### 1.3 Classification des glandes endocrines
Les glandes endocrines sont disséminées dans tout l'organisme. Elles se distinguent des glandes exocrines, qui sécrètent des substances non hormonales et possèdent un système de conduits. Les glandes endocrines, quant à elles, produisent et libèrent des hormones directement dans le liquide interstitiel. Elles sont constituées de cellules hormonopoïétiques disposées en réseaux. On retrouve des glandes endocrines, neuroendocrines, ou mixtes, qui comportent du tissu endocrinien ou des cellules endocrines [7](#page=7).
### 1.4 Modes d’action des hormones
Les hormones peuvent agir de différentes manières :
* **Action endocrine** : L'hormone est libérée dans la circulation sanguine et agit sur des cellules cibles éloignées.
* **Action autocrine** : L'hormone agit sur les mêmes cellules qui l'ont sécrétée.
* **Action paracrine** : L'hormone agit sur des cellules voisines du site de sécrétion.
* **Action juxtacrine** : L'hormone agit sur des cellules en contact direct avec la cellule sécrétrice, via des molécules transmembranaires.
* **Hormones neuroendocrines** : Ces hormones sont produites par des neurones et libérées dans la circulation sanguine, agissant comme des hormones.
Il est également important de noter la différence entre une hormone et une phéromone, qui est une substance libérée dans l'environnement externe et qui influence le comportement d'autres individus de la même espèce [8](#page=8).
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# Structure chimique et mécanismes d'action des hormones
La structure chimique d'une hormone est fondamentale car elle détermine sa solubilité dans l'eau, influençant ainsi son mode de transport sanguin, sa durée d'action et les récepteurs sur lesquels elle peut agir [9](#page=9).
### 2.1 Classification des hormones selon leur structure chimique
Les hormones peuvent être classées en trois grandes catégories basées sur leur structure chimique [10](#page=10).
#### 2.1.1 Hormones dérivées d'acides aminés
* Ces hormones sont de tailles variées et constituent la majorité des hormones [10](#page=10).
* Elles sont hydrosolubles, ce qui les empêche de franchir la barrière plasmatique facilement [10](#page=10).
* Exemples: adrénaline, insuline [10](#page=10).
#### 2.1.2 Eicosanoïdes
* Synthétisés par la quasi-totalité des membranes plasmiques, à partir de l'acide arachidonique [10](#page=10).
* Ils incluent les leucotriènes, impliqués dans les réactions inflammatoires et allergiques, et les prostaglandines, aux cibles et effets multiples [10](#page=10).
* Leur action est principalement paracrine (sur des cellules voisines) et autocrine (sur la cellule qui les a sécrétées) [10](#page=10).
#### 2.1.3 Hormones stéroïdes
* Synthétisées à partir du cholestérol [10](#page=10).
* Seules certaines glandes endocrines, comme les gonades et le cortex surrénal, produisent des hormones stéroïdes [10](#page=10).
* Elles sont liposolubles et diffusent rapidement à travers la membrane plasmique [10](#page=10).
* Exemples: cortisol, œstrogènes, progestérone [10](#page=10).
### 2.2 Mécanismes d'action hormonale
L'action d'une hormone est spécifique à une cellule cible possédant un récepteur adéquat. Les hormones accélèrent ou ralentissent des processus cellulaires, et la réponse dépend du type de cellule cible. Pour agir, l'hormone doit impérativement se lier à ses récepteurs sur la cellule cible. La nature de la liaison au récepteur dépend de la solubilité de l'hormone: les hormones liposolubles se lient aux récepteurs intranucléaires, tandis que les hormones hydrosolubles se lient aux récepteurs membranaires [11](#page=11).
#### 2.2.1 Action des hormones liposolubles
Les hormones liposolubles, après s'être liées à des récepteurs intracellulaires (cytoplasmiques ou nucléaires), forment un complexe hormone-récepteur. Ce complexe agit ensuite comme un facteur de transcription, se liant à l'ADN et modifiant l'expression génique, ce qui entraîne la synthèse de protéines spécifiques. Ce mécanisme est généralement plus lent que celui des hormones hydrosolubles, car il implique des changements au niveau de la transcription et de la traduction de l'ARNm [12](#page=12).
> **Tip:** Les hormones stéroïdes et thyroïdiennes sont les principaux exemples d'hormones liposolubles agissant par ce mécanisme [10](#page=10) [12](#page=12).
#### 2.2.2 Action des hormones hydrosolubles
Les hormones hydrosolubles ne peuvent pas traverser la membrane plasmique et se lient donc à des récepteurs membranaires, généralement couplés à des protéines G. Cette liaison active la protéine G, qui à son tour active une enzyme membranaire (comme l'adénylate cyclase). L'enzyme produit un second messager (comme l'AMP cyclique), qui déclenche une cascade de réactions intracellulaires. Cette cascade peut impliquer la phosphorylation de protéines kinases, modifiant ainsi l'activité cellulaire et produisant une réponse rapide [13](#page=13).
> **Example:** L'adrénaline se lie à des récepteurs bêta-adrénergiques sur les cellules hépatiques, activant l'adénylate cyclase, augmentant l'AMPc, et conduisant à la libération de glucose dans le sang [10](#page=10) [13](#page=13).
### 2.3 Étendue de l'activation des cellules cibles
L'ampleur de la réponse d'une cellule cible à une hormone dépend de plusieurs facteurs [15](#page=15):
* **Concentration sanguine d'hormone:** Les variations de la concentration hormonale dans le temps affectent le taux d'hormones, ce qui influence le nombre de récepteurs disponibles [15](#page=15).
* **Régulation négative:** Une concentration élevée d'hormone peut inhiber la formation de nouveaux récepteurs, réduisant ainsi la sensibilité de la cellule [15](#page=15).
* **Régulation positive:** Une faible concentration d'hormone peut stimuler la formation de récepteurs, augmentant la sensibilité de la cellule [15](#page=15).
* **Nombre relatif de récepteurs de la cellule cible:** Plus une cellule possède de récepteurs pour une hormone donnée, plus sa réponse sera importante [15](#page=15).
* **Affinité entre l'hormone et le récepteur:** La force de liaison entre l'hormone et son récepteur détermine l'efficacité de la signalisation. Une forte affinité signifie que même à faible concentration, l'hormone peut efficacement stimuler le récepteur [15](#page=15).
* **Effets antagonistes:** La présence d'autres hormones agissant sur les mêmes cellules cibles peut moduler la réponse, soit en l'amplifiant, soit en la diminuant [15](#page=15).
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# Régulation hormonale et interrelations entre glandes
La régulation hormonale implique la stimulation, la modulation et l'interaction de diverses glandes endocrines, souvent sous l'influence du système nerveux, avec l'axe hypothalamo-hypophysaire jouant un rôle central dans cette coordination complexe [16](#page=16).
### 3.1 Stimulation et régulation des glandes endocrines
L'activité des glandes endocrines est déclenchée par des stimuli spécifiques qui entraînent la libération d'hormones. Ces glandes sont soumises à des mécanismes de régulation qui assurent le maintien de l'homéostasie [16](#page=16).
#### 3.1.1 Influence du système nerveux
Le système nerveux peut moduler la libération hormonale en influençant les facteurs régulateurs. Cette interaction établit un lien étroit entre le système nerveux et le système endocrinien [17](#page=17) [21](#page=21).
#### 3.1.2 Durée de vie des hormones
La concentration des hormones circulantes dépend de leur vitesse de libération, d'inactivation et d'élimination. La plupart des hormones sont éliminées par les reins ou le foie et excrétées dans les urines, voire les selles. Leur demi-vie est variable, allant de quelques secondes à une semaine, ce qui limite leur durée d'action. Par exemple, les œstrogènes et la thyroxine ont une durée de vie plus longue que l'adrénaline et l'insuline. Le temps nécessaire à l'apparition des effets hormonaux varie également, les hormones hydrosolubles agissant généralement plus rapidement que les hormones liposolubles [18](#page=18).
> **Tip:** Comprendre la demi-vie des hormones est crucial pour interpréter la durée de leurs effets physiologiques.
#### 3.1.3 Interactions hormonales
Il existe trois types principaux d'interactions hormonales :
* **Permissivité:** Une hormone permet à une autre hormone d'exercer pleinement son effet. Par exemple, les hormones sexuelles et thyroïdiennes sont permissives pour le développement du système génital [19](#page=19).
* **Synergie:** L'effet combiné de deux hormones est supérieur à la somme de leurs effets individuels. Le glucagon et l'adrénaline agissent en synergie pour réguler la glycémie [19](#page=19).
* **Antagonisme:** Deux hormones ont des effets opposés. Le glucagon et l'insuline sont antagonistes dans la régulation de la glycémie [19](#page=19).
#### 3.1.4 Tableau comparatif des hormones hydrosolubles et liposolubles
| Caractéristique | Hormones liposolubles | Hormones hydrosolubles |
| :--------------------------- | :----------------------------------------------------- | :------------------------------------------------------------- |
| Nature | Hormones stéroïdes et thyroïdiennes | Hormones dérivées des acides aminés (sauf thyroïdiennes) |
| Sources | Cortex surrénal, gonades, thyroïde | Autres glandes endocrines |
| Stockage | Non | Dans des vésicules |
| Mode de transport dans le sang | Protéine de transport nécessaire | Libres |
| Localisation des récepteurs | Intranucléaire | Membrane plasmique |
| Mécanisme d’action | Module l’expression génique | Cascade de signalisation avec second messager, puis cascade enzymatique |
| Vitesse d’action | Lente | Rapide |
| Réponse amplifiée | Non | Oui |
| Durée d’action | Longue | Courte |
| Demi-vie dans le sang | Longue (métabolisées par le foie) | Courte (excrétées par les reins) |
### 3.2 L'axe hypothalamo-hypophysaire
L'hypothalamus joue un rôle central dans la régulation de l'hypophyse, agissant comme un lien essentiel entre le système nerveux et le système endocrinien. Il contrôle des fonctions vitales telles que la faim, la soif, la thermorégulation, les rythmes circadiens, la reproduction, ainsi que des comportements instinctifs comme le comportement sexuel et émotionnel [21](#page=21).
#### 3.2.1 Communication entre l'hypothalamus et l'hypophyse
L'hypothalamus et l'hypophyse sont reliés par l'infundibulum, également appelé tige pituitaire. L'hypophyse se compose de deux lobes principaux: l'adénohypophyse (hypophyse antérieure) et la neurohypophyse (hypophyse postérieure) [22](#page=22).
Le tractus hypothalamohypophysaire est un réseau d'axones issus de neurones neurosécréteurs situés dans les noyaux supraoptique et paraventriculaire de l'hypothalamus [23](#page=23).
#### 3.2.2 Rôle des neurohormones hypothalamiques
L'hypothalamus synthétise diverses neurohormones qui régulent l'hypophyse :
* **Dopamine:** Inhibe la production de prolactine. Elle est également impliquée dans le plaisir, la motivation, le contrôle moteur et la régulation de l'humeur [21](#page=21).
* **Thyréolibérine (TRH):** Stimule la production de l'hormone thyréotrope (TSH) par l'adénohypophyse [21](#page=21).
* **Somatocrinine (GHRH):** Stimule la libération de l'hormone de croissance (somatotrophine) [21](#page=21).
* **Somatostatine (GHIH):** Inhibe la libération de la somatotrophine [21](#page=21).
* **Gonadolibérine (GnRH):** Stimule la libération des gonadotrophines, la FSH et la LH [21](#page=21).
* **Corticolibérine (CRH):** Provoque la libération de l'hormone adénocorticotrope (ACTH) [21](#page=21).
Ces hormones agissent directement sur l'adénohypophyse [21](#page=21).
#### 3.2.3 Hormones de la neurohypophyse
La neurohypophyse ne synthétise pas d'hormones mais stocke et libère celles produites par l'hypothalamus :
* **Ocytocine:** Synthétisée par les neurones paraventriculaires de l'hypothalamus et libérée par la neurohypophyse. Elle a des effets locaux et systémiques, des rôles psycho-émotionnels et comportementaux, ainsi que des effets physiques. Elle agit comme neuromodulateur avec des effets durables. Son action est importante durant le processus de la naissance, sa libération étant constante sauf durant le travail et l'allaitement où elle devient pulsatile. Chez l'homme, elle est également associée aux vésicules séminales et à l'urètre [24](#page=24) [25](#page=25).
* **Hormone antidiurétique (ADH) ou Vasopressine:** Principalement élaborée par les neurones supraoptiques de l'hypothalamus et libérée par la neurohypophyse. Elle prévient les fluctuations du bilan hydrique en agissant sur les cellules des tubules rénaux. Sa libération est constamment surveillée par les osmorécepteurs qui détectent la concentration des solutés sanguins. La douleur et l'hypotension déclenchent sa libération, tandis que l'alcool l'inhibe [24](#page=24) [25](#page=25).
> **Tip:** L'ocytocine et l'ADH sont synthétisées dans l'hypothalamus et stockées dans la neurohypophyse pour une libération via des potentiels d'action [24](#page=24).
#### 3.2.4 Hormones de l'adénohypophyse
L'adénohypophyse libère plusieurs hormones dont la synthèse et la libération sont régulées par les hormones hypothalamiques via le système porte hypothalamo-hypophysaire [24](#page=24).
##### 3.2.4.1 Hormone de croissance (GH)
L'hormone de croissance (GH) a des effets directs sur le métabolisme et des effets indirects sur la croissance. Sa sécrétion est régulée par la somatocrinine (GHRH) qui la stimule, et la somatostatine (GHIH) qui l'inhibe. La GH peut utiliser les graisses comme source d'énergie [27](#page=27).
##### 3.2.4.2 Thyréotrophine ou hormone thyréotrope (TSH)
La TSH, libérée par les cellules thyréotropes de l'adénohypophyse sous l'effet de la TRH, favorise le développement normal et l'activité sécrétrice de la thyroïde. Le taux de TSH est plus faible durant la journée et culmine la nuit. Ce processus est un exemple de rétroaction typique d'un organe endocrinien cible du couple hypothalamo-hypophysaire. La TSH contribue à la régulation de la température corporelle en stimulant le métabolisme basal des cellules corporelles, augmentant ainsi la production d'ATP et la libération de chaleur [28](#page=28) [29](#page=29).
> **Example:** Une diminution de la température sanguine active les thermorécepteurs, transmettant des informations via des potentiels d'action à l'hypothalamus. Celui-ci stimule la sécrétion de TRH, qui à son tour stimule la thyroïde via la TSH pour produire les hormones T3 et T4, augmentant le métabolisme et la température corporelle. Une augmentation de la température sanguine entraîne une inhibition de ce processus [29](#page=29).
##### 3.2.4.3 Corticotrophine ou hormone corticotrope (ACTH)
L'ACTH est sécrétée par les cellules corticotropes de l'adénohypophyse en réponse à la libération de CRH par l'hypothalamus. L'ACTH stimule le cortex surrénal à libérer des hormones corticostéroïdes. La concentration d'ACTH suit un rythme circadien, avec des maxima le matin avant le réveil. La fièvre, l'hypoglycémie et le stress peuvent perturber ce rythme et déclencher la libération de CRH [30](#page=30).
##### 3.2.4.4 Gonadotrophines (FSH et LH)
L'hormone folliculostimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH) régissent le fonctionnement des gonades. La FSH est responsable de la production de gamètes, tandis que la LH favorise la production d'hormones gonadiques. Leur libération est provoquée par la GnRH, dont le rythme varie selon le cycle menstruel [31](#page=31).
##### 3.2.4.5 Prolactine (PRL)
La prolactine, synthétisée par les cellules lactotrophes de l'hypophyse, stimule la lactation. Son rôle chez l'homme est encore en cours d'investigation. Sa régulation s'effectue via la dopamine, et elle est favorisée par les œstrogènes et la thyréostimuline. Chez la femme, sa sécrétion varie durant le cycle menstruel, la grossesse et l'allaitement [32](#page=32).
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# Étude des principales glandes endocrines
Ce chapitre détaille la structure, la fonction et la régulation des principales glandes endocrines du corps humain, ainsi que les hormones qu'elles sécrètent et leurs effets physiologiques.
### 4.1 La thyroïde
La thyroïde est une glande qui a la capacité de stocker d'importantes quantités de ses hormones à l'extérieur de ses cellules. Ses cellules folliculaires produisent la thyroglobuline, qui est stockée dans une cavité centrale et à laquelle s'attachent des atomes d'iode. Les cellules parafolliculaires produisent la calcitonine [33](#page=33).
#### 4.1.1 Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4)
Les hormones thyroïdiennes, la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine), sont dérivées d'acides aminés et jouent un rôle crucial dans le métabolisme, affectant presque tous les tissus du corps. Elles sont transportées par la thyroxine binding protéine (TBG). Ces hormones se fixent aux récepteurs intranucléaires, modifiant ainsi l'expression génique [34](#page=34).
Leurs multiples effets incluent :
* **Calcificité métabolique:** accélération du métabolisme basal [34](#page=34).
* **Croissance et développement:** régulation de la croissance et du développement des tissus, incluant la croissance squelettique, le système nerveux et les fonctions reproductrices [34](#page=34).
* **Fonction cardiovasculaire:** maintien du fonctionnement normal du cœur et stabilisation de la pression artérielle, en augmentant le nombre de récepteurs adrénergiques dans les vaisseaux sanguins [34](#page=34).
* **Système gastro-intestinal:** augmentation de la motilité et du tonus gastro-intestinaux [34](#page=34).
* **Fonctions reproductrices et lactation:** soutien du fonctionnement normal des organes génitaux et stimulation de la lactation [34](#page=34).
* **Peau:** maintien de l'hydratation de la peau et stimulation de sa sécrétion [34](#page=34).
**Conséquences d'une hypothyroïdie (sécrétion insuffisante) :**
* Intolérance au froid due à une diminution du métabolisme basal [35](#page=35).
* Perte d'appétit et gain pondéral [35](#page=35).
* Diminution du métabolisme des glucides, augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides, diminution de la synthèse des protéines [35](#page=35).
* Chez l'enfant: déficience du développement cérébral, diminution des aptitudes mentales, dépression [35](#page=35).
* Diminution de l'efficacité du pompage cardiaque, hypotension, hypotonie, crampes, retard de croissance chez l'enfant, douleurs articulaires chez l'adulte [35](#page=35).
* Stérilité, diminution de la lactation [35](#page=35).
* Peau pâle, épaisse, sèche, œdème facial [35](#page=35).
**Conséquences d'une hyperthyroïdie (sécrétion excessive) :**
* Augmentation du métabolisme basal et de la température corporelle, intolérance à la chaleur [35](#page=35).
* Augmentation de l'appétit, perte de poids, diarrhées [35](#page=35).
* Irritabilité, agitation, insomnie, changements de personnalité, exophtalmie [35](#page=35).
* Augmentation de la sensibilité aux catécholamines, pouvant causer une augmentation de la fréquence cardiaque, des palpitations et une hypertension artérielle [35](#page=35).
* Atrophie musculaire, faiblesse musculaire [35](#page=35).
* Chez l'enfant: croissance excessive initiale suivie d'une soudure précoce des cartilages [35](#page=35).
* Déminéralisation du squelette chez l'adulte [35](#page=35).
* Chez la femme: diminution de la fonction ovarienne; impuissance chez l'homme [35](#page=35).
* Ongles mous et minces, peau mince et humide [35](#page=35).
* Un goitre, gonflement de la glande, peut être un symptôme [35](#page=35).
#### 4.1.2 La calcitonine
La calcitonine est libérée par les cellules parafolliculaires en réponse à une augmentation des taux de calcium sanguin. Son rôle est de faire diminuer la calcémie. Ses effets sont surtout notables durant l'enfance [36](#page=36).
### 4.2 Les glandes parathyroïdes
Les glandes parathyroïdes sont de petites glandes situées près de la thyroïde [37](#page=37).
#### 4.2.1 La parathormone (PTH)
La parathormone (PTH) est l'hormone principale produite par les glandes parathyroïdes et elle régule le taux de calcium sanguin [38](#page=38).
### 4.3 Les glandes surrénales
Les glandes surrénales sont des glandes pyramidales situées au-dessus des reins, enveloppées d'une capsule fibreuse et d'une couche de graisse. Elles sont composées de deux portions: la médulla (portion interne, tissu nerveux appartenant au système sympathique) et le cortex surrénal (portion externe, tissu glandulaire) [39](#page=39).
#### 4.3.1 Le cortex surrénal
Le cortex surrénal sécrète des corticostéroïdes, des hormones liposolubles dérivées du cholestérol. Il est divisé en trois zones, de l'extérieur vers l'intérieur [40](#page=40):
* **Zone glomérulée:** produit les minéralocorticoïdes, qui maintiennent l'équilibre hydroélectrolytique [40](#page=40).
* **Zone fasciculée:** produit les glucocorticoïdes, qui régulent la réponse au stress [40](#page=40).
* **Zone réticulée:** produit les gonadocorticoïdes, ou hormones sexuelles surrénaliennes [40](#page=40).
##### 4.3.1.1 Minéralocorticoïdes
La fonction principale des minéralocorticoïdes est de réguler les concentrations d'électrolytes, en particulier le sodium (Na+) et le potassium (K+). La quantité de sodium détermine le volume du liquide extracellulaire, influençant ainsi le volume sanguin et la pression artérielle. La concentration extracellulaire de potassium est essentielle pour le potentiel de repos de la membrane de toutes les cellules [41](#page=41).
L'aldostérone est le minéralocorticoïde le plus puissant et est responsable du maintien de l'équilibre sodique et potassique. Elle réduit l'excrétion de K+ et favorise la réabsorption de Na+ [41](#page=41).
**Régulateurs de la sécrétion d'aldostérone :**
1. **Système rénine-angiotensine-aldostérone:** influence le volume sanguin et la pression artérielle [42](#page=42).
2. **Concentration plasmatique de K+:** une augmentation stimule la sécrétion d'aldostérone, tandis qu'une diminution l'inhibe [42](#page=42).
3. **Stress intense:** le CRH hypothalamique entraîne l'ACTH, qui stimule la sécrétion d'aldostérone pour augmenter le volume plasmatique afin de faciliter la redistribution de l'oxygène et des nutriments [42](#page=42).
4. **Facteur natriurétique auriculaire:** inhibe la sécrétion d'aldostérone [42](#page=42).
##### 4.3.1.2 Glucocorticoïdes (Cortisol, Cortisone, Corticostérone)
Ces hormones influencent le métabolisme énergétique et contribuent à la résistance des cellules aux facteurs de stress, par exemple en aidant à s'adapter à l'intermittence de l'apport alimentaire. Leur sécrétion suit un rythme circadien [43](#page=43).
**Régulation de la sécrétion :**
* Mécanisme de rétro-inhibition (feedback négatif) [43](#page=43).
* Lors d'un stress important, ce mécanisme de rétro-inhibition est levé [43](#page=43).
**Effets :**
* **Augmentation de la glycémie:** par lipolyse, glycogénolyse et néoglucogenèse [43](#page=43).
* **Intensification des effets vasoconstricteurs du SNS:** renforcement de la réponse sympathique [43](#page=43).
**Effets délétères d'un excès de cortisol :**
* Ralentissement de la formation osseuse et cartilagineuse [44](#page=44).
* Inhibition de la réaction inflammatoire [44](#page=44).
* Affaiblissement de l'activité du système immunitaire [44](#page=44).
* Perturbation des fonctions cardiovasculaire, nerveuse et digestive [44](#page=44).
* **Syndrome de "burn-out":** associé à un excès de cortisol, il peut entraîner une énergie accrue, une amélioration de la concentration à court terme, une tolérance à la douleur, mais aussi des altérations des fonctions digestives, une diminution de l'efficacité du système immunitaire et de la fonction reproductive (libido) [44](#page=44).
* **Effondrement du cortisol:** peut se manifester par une impossibilité de se lever, un malaise extrême et une fatigue [44](#page=44).
* **Récupération:** peut impliquer des douleurs physiques, une sensibilité aux infections, un manque d'énergie matinal, ainsi que des ajustements de l'alimentation, du sommeil et une réduction des sources de stress [44](#page=44).
##### 4.3.1.3 Gonadocorticoïdes
Ces hormones sont également appelées hormones sexuelles du cortex surrénal. Elles incluent des androgènes faibles comme l'androstènedione et la déhydroépiandrostérone (DHEA). Bien que leur quantité soit généralement négligeable par rapport aux hormones sexuelles produites par les gonades, elles peuvent être converties dans les tissus en testostérone et, dans certains cas, en œstrogènes [45](#page=45).
#### 4.3.2 Médulla surrénale
La médulla surrénale contient des cellules chromaffines sphériques, qui sont des neurones sympathiques ganglionnaires modifiés. Ces cellules élaborent et stockent de grandes quantités d'adrénaline et de noradrénaline. Les catécholamines ont une action brève et renforcent les fonctions du système sympathique en cas de stress [46](#page=46).
### 4.4 La glande pinéale (épiphyse)
La glande pinéale, ou épiphyse, contient des cellules sécrétrices appelées pinéalocytes. Elles sécrètent principalement de la mélatonine, dont la concentration est maximale pendant la nuit. La mélatonine pourrait jouer un rôle dans la régulation de la production de molécules antioxydantes et détoxifiantes, et pourrait avoir un effet antigonadotrope chez l'enfant [47](#page=47).
### 4.5 Le pancréas
Le pancréas possède des cellules endocrines appelées endocrinocytes alpha, qui produisent le glucagon, et des endocrinocytes bêta, qui produisent l'insuline. Ces cellules détectent le "niveau de carburant" et régulent la glycémie, visant à la maintenir entre 70 et 110 milligrammes par décilitre (mg/dL) à jeun [48](#page=48).
#### 4.5.1 Glucagon
Le glucagon est une hormone hyperglycémiante puissante qui cible principalement le foie. Ses actions comprennent [49](#page=49):
* **Glycogénolyse:** dégradation du glycogène en glucose [49](#page=49).
* **Néoglucogenèse:** synthèse de glucose à partir de précurseurs non glucidiques [49](#page=49).
* **Cétogenèse:** production de corps cétoniques [49](#page=49).
* Libération de glucose dans le sang par les cellules hépatiques [49](#page=49).
* Il abaisse le taux sanguin d'acides aminés, les rendant disponibles pour la néoglucogenèse hépatique [49](#page=49).
#### 4.5.2 Insuline
L'insuline est une hormone hypoglycémiante qui favorise le métabolisme des protéines et le stockage des lipides [50](#page=50).
**Ses effets pour abaisser la glycémie incluent :**
* Favorisation du transport membranaire du glucose [50](#page=50).
* Inhibition de la glycogénolyse [50](#page=50).
* Inhibition de la néoglucogenèse et de la cétogenèse [50](#page=50).
**Dans la cellule, l'insuline :**
* Favorise le métabolisme du glucose pour la production d'ATP [50](#page=50).
* Favorise la formation de glycogène stocké dans le foie et les muscles [50](#page=50).
* Favorise la lipogenèse, c'est-à-dire la formation de lipides [50](#page=50).
* Induit le captage des acides aminés et la synthèse de protéines [50](#page=50).
L'insuline est donc une hormone anabolique [50](#page=50).
> **Tip:** La glycogénolyse, la néoglucogenèse, la glycogénogenèse et la lipogenèse sont des processus clés dans la régulation de la glycémie et du métabolisme lipidique [51](#page=51).
**Libération de l'insuline :**
* **Facteurs humoraux:** glycémie élevée, augmentation des taux sanguins d'acides gras et d'acides aminés [52](#page=52).
* **Facteurs nerveux:** l'acétylcholine, un neurotransmetteur provenant des neurofibres parasympathiques [52](#page=52).
* **Facteurs hormonaux:** glucagon, adrénaline, hormone de croissance, thyroxine, glucocorticoïdes (qui agissent indirectement en augmentant la glycémie) [52](#page=52).
**Diabète (manque ou peu d'insuline) :**
* Entraîne une augmentation de la glycémie [53](#page=53).
* L'inhibition de la néoglucogenèse et de la glycogénogenèse est levée [53](#page=53).
* La lipolyse entraîne la formation de corps cétoniques, menant à une acidification du sang (acidocétose) [53](#page=53).
* **Symptômes :**
* **Polyurie:** mictions fréquentes [53](#page=53).
* **Glycosurie:** élimination de glucose dans les urines, en raison de son pouvoir osmotique [53](#page=53).
* **Polydipsie:** soif intense due à la déshydratation [53](#page=53).
* **Polyphagie:** augmentation de l'appétit, car le corps dégrade les graisses et les muscles pour produire de l'énergie [53](#page=53).
* **Acidocétose:** l'acidification du sang par les corps cétoniques. L'élimination urinaire de ces corps cétoniques entraîne des pertes ioniques (Na+, K+, H+), pouvant causer des anomalies du rythme cardiaque, des nausées, des vomissements, une dépression du système nerveux central et un coma [53](#page=53).
### 4.6 Gonades et placenta
Les gonades, bien que développées, seront abordées plus en détail dans le cours sur le système reproducteur [54](#page=54).
Le placenta est un organe endocrinien temporaire essentiel à l'oxygénation et à la nutrition du fœtus. Son rôle endocrinien inclut la sécrétion d'œstrogènes, de progestérone, de hCG (gonadotrophine chorionique humaine) et de HCS (hormone chorionique somatomammotrophique ou HPL, hormone lactogène) [54](#page=54).
### 4.7 Sécrétion d'hormones par d'autres tissus
D'autres tissus du corps sécrètent également des hormones ayant des fonctions physiologiques importantes :
* **Tissus adipeux:** produisent la leptine, qui informe sur la quantité d'énergie stockée et joue un rôle dans la satiété [55](#page=55).
* **Voies gastroduodénales:** les endocrinocytes gastro-intestinaux sécrètent diverses hormones qui régissent les processus digestifs [55](#page=55).
* **Cœur:** les oreillettes sécrètent le facteur natriurétique auriculaire (FNA), qui réduit le volume sanguin et la pression artérielle [55](#page=55).
* **Squelette:** les ostéoblastes sécrètent l'ostéocalcine, qui joue un rôle dans la sécrétion d'insuline, améliore le traitement du glucose et réduit l'adiposité corporelle [55](#page=55).
* **Peau:** le cholécalciférol est produit lorsque la peau est exposée aux rayons UV. Il est ensuite converti dans les reins en calcitriol, la forme active de la vitamine D, nécessaire à l'absorption du calcium alimentaire [55](#page=55).
* **Thymus:** cette glande, située derrière le sternum et de grande taille chez l'enfant, diminue avec l'âge. Elle sécrète des hormones qui jouent un rôle dans la réponse immunitaire [55](#page=55).
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# Influence environnementale sur le système endocrinien
Cette section aborde l'impact des polluants environnementaux sur le fonctionnement du système endocrinien, se concentrant sur ses effets sur les fonctions thyroïdienne, sexuelle et les glucocorticoïdes, ainsi que sur leur lien potentiel avec le développement de certains cancers [56](#page=56).
### 5.1 Polluants environnementaux et perturbation endocrinienne
De nombreux polluants présents dans l'environnement sont identifiés comme des agents perturbateurs de la fonction endocrinienne. Ces polluants incluent une variété de substances telles que les pesticides, les produits chimiques industriels, ainsi que les contaminants présents dans le sol et l'eau. Leur action peut entraîner des dérégulations significatives dans plusieurs axes hormonaux clés [56](#page=56).
#### 5.1.1 Impact sur les fonctions thyroïdienne et sexuelle
Les polluants environnementaux peuvent perturber la fonction thyroïdienne, un système essentiel à la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement. De même, ces substances peuvent affecter la fonction sexuelle, influençant potentiellement la reproduction, le développement des caractères sexuels secondaires et l'équilibre hormonal général [56](#page=56).
#### 5.1.2 Dérèglement des glucocorticoïdes et lien avec le cancer
Une attention particulière est portée au dérèglement des glucocorticoïdes. Les glucocorticoïdes jouent un rôle crucial dans la régulation de nombreux processus physiologiques, y compris des mécanismes de défense de l'organisme et l'activation de gènes qui sont soupçonnés d'avoir une fonction inhibitrice sur le développement du cancer. Le dérèglement de ces glucocorticoïdes, potentiellement causé par l'exposition à divers types de toxines environnementales, est proposé comme une explication à la fréquence élevée de différents types de cancers observée chez certaines populations exposées [56](#page=56).
> **Tip:** Il est essentiel de comprendre que les polluants environnementaux agissent souvent de manière subtile et cumulative, rendant leur identification et l'étude de leurs effets complexes. L'impact sur le système endocrinien peut se manifester par des effets à long terme, y compris sur la santé reproductive et le risque de maladies chroniques comme le cancer [56](#page=56).
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## Erreurs courantes à éviter
- Révisez tous les sujets en profondeur avant les examens
- Portez attention aux formules et définitions clés
- Pratiquez avec les exemples fournis dans chaque section
- Ne mémorisez pas sans comprendre les concepts sous-jacents
Glossary
| Term | Definition |
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| Endocrinologie | Discipline médicale qui étudie le système endocrinien, ses hormones, leurs fonctions et les maladies associées. |
| Hormone | Messager chimique produit par une glande endocrine, transporté par le sang pour agir sur des cellules cibles spécifiques et réguler diverses fonctions corporelles. |
| Glande endocrine | Organe spécialisé qui produit et sécrète des hormones directement dans la circulation sanguine, sans passer par un conduit. |
| Glande exocrine | Glande qui sécrète ses produits, tels que des enzymes ou de la sueur, à travers un conduit vers une cavité corporelle ou la surface externe du corps. |
| Liposoluble | Qualité d'une substance qui peut se dissoudre dans les graisses ou les lipides, permettant souvent de traverser directement les membranes cellulaires. |
| Hydrosoluble | Qualité d'une substance qui peut se dissoudre dans l'eau, nécessitant souvent des mécanismes de transport à travers les membranes cellulaires. |
| Cellule cible | Cellule qui possède des récepteurs spécifiques permettant à une hormone de s'y lier et d'induire une réponse biologique. |
| Récepteur | Protéine, généralement située sur la membrane plasmique ou à l'intérieur de la cellule, qui lie spécifiquement une molécule messagère comme une hormone, déclenchant une cascade de signalisation. |
| Lipolyse | Processus métabolique de dégradation des triglycérides (graisses) en acides gras et glycérol, libérant de l'énergie. |
| Glycogénolyse | Dégradation du glycogène en glucose, principalement dans le foie et les muscles, pour augmenter la concentration de glucose dans le sang. |
| Néoglucogénèse | Synthèse de glucose à partir de précurseurs non glucidiques, tels que les acides aminés ou le lactate, généralement dans le foie et les reins. |
| Hypophyse | Glande endocrine située à la base du cerveau, connectée à l'hypothalamus, qui produit et libère de nombreuses hormones régulant d'autres glandes et fonctions corporelles. |
| Hypothalamus | Partie du cerveau qui régule les fonctions corporelles essentielles et contrôle l'hypophyse par la production de neurohormones. |
| Axe hypothalamo-hypophysaire | Système de régulation neuroendocrinien impliquant l'hypothalamus et l'hypophyse, qui contrôle la sécrétion de nombreuses hormones dans le corps. |
| Feedback négatif (rétro-inhibition) | Mécanisme de régulation où le produit final d'une voie métabolique ou hormonale inhibe une étape antérieure de cette voie, maintenant ainsi l'homéostasie. |
| Feedback positif (rétro-stimulation) | Mécanisme de régulation où le produit final d'une voie stimule une étape antérieure, amplifiant ainsi le processus, moins courant et souvent impliqué dans des événements spécifiques comme l'accouchement. |
| Aldostérone | Hormone stéroïdienne produite par le cortex surrénalien, qui régule l'équilibre des électrolytes (sodium et potassium) et influence le volume sanguin et la pression artérielle. |
| Cortisol | Hormone glucocorticoïde produite par le cortex surrénalien, jouant un rôle clé dans la réponse au stress, le métabolisme énergétique et la régulation immunitaire. |
| Insuline | Hormone produite par les cellules bêta du pancréas, qui abaisse la glycémie en favorisant l'absorption et le stockage du glucose par les cellules. |
| Glucagon | Hormone produite par les cellules alpha du pancréas, qui augmente la glycémie en stimulant la libération de glucose stocké (glycogène) par le foie. |
| Thyroxine (T4) | Hormone thyroïdienne principalement impliquée dans la régulation du métabolisme basal, de la croissance et du développement. |
| Triiodothyronine (T3) | Forme la plus active des hormones thyroïdiennes, également impliquée dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement. |
| Parathormone (PTH) | Hormone produite par les glandes parathyroïdes, qui augmente les taux de calcium sanguin en mobilisant le calcium des os, en favorisant sa réabsorption rénale et en stimulant sa synthèse dans les reins. |
| Calcitonine | Hormone produite par les cellules parafolliculaires de la thyroïde, qui diminue les taux de calcium sanguin en inhibant la résorption osseuse. |
| Mélatonine | Hormone produite par la glande pinéale, qui régule les rythmes circadiens (cycle veille-sommeil) et a des effets antioxydants. |
| Catécholamines | Groupe d'hormones et de neurotransmetteurs, incluant l'adrénaline et la noradrénaline, produites par la médulla surrénale et le système nerveux sympathique, impliquées dans la réponse "combat ou fuite". |
| Adrénaline (épinéphrine) | Catécholamine sécrétée par la médulla surrénale et les terminaisons nerveuses sympathiques, augmentant le rythme cardiaque, la pression artérielle et la disponibilité du glucose sanguin. |
| Noradrénaline (norépinéphrine) | Catécholamine qui agit principalement comme neurotransmetteur, mais aussi comme hormone, provoquant une vasoconstriction et une augmentation de la pression artérielle. |
| Diabète | Maladie métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique due à un défaut de production ou d'action de l'insuline. |
| Acidocétose | Complication du diabète caractérisée par une accumulation de corps cétoniques dans le sang, entraînant une acidification du sang. |
| Facteur natriurétique auriculaire (FNA) | Hormone produite par les oreillettes du cœur en réponse à une augmentation du volume sanguin, favorisant l'excrétion de sodium et d'eau, et réduisant ainsi la pression artérielle. |
| Leptine | Hormone produite par les adipocytes (cellules graisseuses), qui régule la satiété, le métabolisme énergétique et le poids corporel. |