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Summary
# Introduction à la biologie cellulaire et à l'homéostasie
Ce sujet introduit le domaine de la biologie cellulaire, expliquant son importance, et présente le concept fondamental de l'homéostasie, ses mécanismes et des exemples concrets de son maintien dans le corps humain [3](#page=3) [5](#page=5).
### 1.1 Biologie cellulaire : introduction
La biologie cellulaire est l'étude des cellules, qui sont les unités structurales et fonctionnelles fondamentales de tous les êtres vivants. Le terme "cellule" vient du latin "cellula", signifiant "petite chambre", une appellation donnée par Robert Hooke en 1665 lors de l'observation de fragments de liège. Antoni van Leeuwenhoek a joué un rôle pionnier dans l'observation des premières cellules et microorganismes grâce à son microscope simple [14](#page=14) [15](#page=15) [3](#page=3).
#### 1.1.1 Principes fondamentaux de la théorie cellulaire
La théorie cellulaire, formulée par Schleiden et Schwann en 1839, repose sur trois postulats principaux :
* Tous les êtres vivants sont constitués d'une ou plusieurs cellules [15](#page=15).
* Les cellules sont les unités fondamentales, structurales et fonctionnelles de toutes les structures biologiques [15](#page=15).
* Les cellules dérivent toujours de cellules préexistantes [15](#page=15).
#### 1.1.2 Propriétés communes à toutes les cellules vivantes
Toutes les cellules vivantes partagent plusieurs propriétés communes :
* Elles sont majoritairement composées d'eau ($H_2O$) [16](#page=16).
* Elles sont constituées de macromolécules appartenant aux quatre grandes classes: glucides, lipides, protides et acides nucléiques, elles-mêmes formées d'atomes tels que le carbone, l'oxygène et l'hydrogène [16](#page=16).
* Chaque cellule est une unité vivante autonome qui, dans les organismes multicellulaires, fonctionne de manière coordonnée avec les autres [17](#page=17).
* Les cellules identiques ou semblables s'organisent en tissus, qui forment des organes, eux-mêmes réunis en systèmes. Le corps humain compte environ 50 à 100 trillions de cellules, regroupées en approximativement 200 types différents [17](#page=17).
#### 1.1.3 Structure cellulaire et structure acellulaire
Une structure cellulaire est capable de croissance, de synthèse de ses propres constituants à partir d'éléments du milieu extracellulaire, et de multiplication. Elle possède un ensemble de gènes et un équipement enzymatique lui permettant de réaliser ses fonctions [19](#page=19).
À l'opposé, une structure acellulaire, comme un virus, ne possède pas les gènes ni l'équipement enzymatique nécessaires à une reproduction autonome. Les virus sont des parasites obligatoires dont la structure se compose d'un fragment d'ADN ou d'ARN entouré d'une enveloppe protéique appelée capside. Ils sont généralement plus petits que les bactéries, mesurant entre 15 et 350 nanomètres [20](#page=20).
#### 1.1.4 Types de cellules : Procaryotes et Eucaryotes
On distingue deux grands types de cellules depuis les années 1950 :
* **Cellules procaryotes:** Elles sont dépourvues de véritable noyau. Les bactéries en sont un exemple [21](#page=21).
* **Cellules eucaryotes:** Elles possèdent un noyau délimité par une enveloppe nucléaire. Les cellules animales, végétales et les champignons sont des exemples de cellules eucaryotes [21](#page=21).
##### 1.1.4.1 Structure de la cellule procaryote
Les cellules procaryotes sont toutes unicellulaires, bien que certaines forment des colonies. Elles sont beaucoup plus petites que les cellules eucaryotes, mesurant entre 10 et 100 nanomètres, et peuvent avoir une forme sphérique, en bâtonnet ou hélicoïdale. Elles ont colonisé une grande variété d'environnements, y compris des habitats extrêmes [22](#page=22).
Leur structure se caractérise par :
* L'absence de noyau, avec un ADN nu. Le génome est généralement constitué d'un seul chromosome circulaire, condensé dans une région appelée nucléoïde, et peut inclure un ou plusieurs plasmides [23](#page=23).
* Une membrane plasmique comme unique système membranaire, sans compartimentation intracellulaire ni organites [23](#page=23).
* Une paroi constituée de peptidoglycanes, qui joue un rôle d'exosquelette et confère leur forme aux bactéries [23](#page=23).
* Une capsule (plus ou moins épaisse) qui assure une fonction de protection [23](#page=23).
* Des cils et flagelles qui permettent la mobilité [23](#page=23).
Les bactéries se répliquent rapidement par division cellulaire ou scissiparité, et peuvent être pathogènes ou non pathogènes. Les cellules procaryotes sont divisées en deux grands groupes: les archéobactéries (méthanogènes, halophiles, thermoacidophiles) et les eubactéries (ou "vraies-bactéries"), qui incluent les bactéries contemporaines, les mycoplasmes et les cyanobactéries. *Escherichia coli* (E. coli) est un exemple classique de bactérie de la flore intestinale humaine [23](#page=23) [24](#page=24).
##### 1.1.4.2 Structure de la cellule eucaryote
Les cellules eucaryotes sont des cellules différenciées qui présentent une spécialisation structurale et fonctionnelle, malgré le partage d'un même génome. Leur structure de base comprend un noyau, un cytoplasme et une membrane plasmique. Le cytoplasme est composé du hyaloplasme ou cytosol (une solution aqueuse à pH 7) et du cytosquelette. L'ADN est associé à des protéines et isolé du cytoplasme à l'intérieur du noyau. Une caractéristique clé des cellules eucaryotes est la présence d'organites, des compartiments spécialisés [25](#page=25).
##### 1.1.4.3 Diversité des cellules eucaryotes
Il existe une grande diversité parmi les cellules eucaryotes, notamment entre les cellules animales, végétales et fongiques [26](#page=26) [32](#page=32).
* **Cellule animale type :**
* **Noyau:** Contient l'information génétique (ADN), entouré de deux membranes, avec des nucléoles, de la chromatine et des pores nucléaires [26](#page=26).
* **Cytoplasme:** La région située entre la membrane plasmique et le noyau [26](#page=26).
* **Membrane plasmique:** Délimite la cellule [26](#page=26).
* **Organites :**
* **Mitochondries:** Production d'ATP, une molécule énergétique [26](#page=26).
* **Réticulum endoplasmique rugueux:** Synthèse et maturation des protéines [26](#page=26).
* **Réticulum endoplasmique lisse:** Sécrétion et stockage des lipides [26](#page=26).
* **Appareil de Golgi:** Transit et stockage des protéines et lipides synthétisés dans le réticulum endoplasmique [26](#page=26).
* **Lysosomes et peroxysomes:** Organites aux fonctions spécifiques [26](#page=26).
* **Cellule végétale :**
* Généralement de taille plus importante que les cellules animales (100 à 200 μm contre 10 à 100 μm) [27](#page=27).
* **Paroi pecto-cellulosique:** Confère une forme rigide à la cellule [27](#page=27).
* **Vacuole:** Contient de l'eau, des minéraux et stocke diverses molécules organiques [27](#page=27).
* **Chloroplastes:** Sites de la photosynthèse, convertissant l'énergie lumineuse en énergie chimique (ATP) et synthétisant des molécules organiques, principalement grâce à la chlorophylle [27](#page=27).
* **Cellule de levure :**
* Les levures sont des êtres unicellulaires eucaryotes, généralement de forme ronde ou ovale [32](#page=32).
* Elles combinent des propriétés similaires aux bactéries (vitesse de multiplication, simplicité des exigences nutritionnelles) avec des caractéristiques d'organismes supérieurs [32](#page=32).
### 1.2 L'homéostasie
L'homéostasie est un processus de régulation par lequel un organisme maintient les constantes de son milieu intérieur (l'ensemble des liquides corporels) dans des limites normales. Il s'agit de la tendance à résister au changement pour maintenir un environnement interne stable et relativement constant [6](#page=6) [7](#page=7) [9](#page=9).
#### 1.2.1 Mécanismes de l'homéostasie
Le maintien de l'homéostasie implique généralement des boucles de rétroaction négative qui neutralisent les changements par rapport à des valeurs cibles appelées points de consigne. Ces boucles agissent pour s'opposer au stimulus qui les déclenche. Par exemple, si la température corporelle augmente, une boucle de rétroaction négative agira pour la ramener vers la valeur normale de 37,0°C. En revanche, les boucles de rétroaction positive accentuent les stimuli initiateurs, éloignant le système de son état de départ [11](#page=11) [7](#page=7).
> **Tip :** Les boucles de rétroaction négative sont le mécanisme prédominant pour le maintien de l'homéostasie, assurant la stabilité.
Le fonctionnement d'une boucle de rétroaction implique plusieurs étapes [12](#page=12):
1. **Détection:** Des capteurs (souvent des cellules nerveuses) détectent le changement (le stimulus) [12](#page=12).
2. **Transmission:** L'information est relayée vers un centre de contrôle (souvent dans le cerveau) qui traite l'information [12](#page=12).
3. **Réponse:** Le centre de contrôle active des effecteurs (par exemple, des glandes sudoripares) dont la fonction est de s'opposer au stimulus pour rétablir l'équilibre [12](#page=12).
#### 1.2.2 Exemples d'homéostasie
Le corps maintient l'homéostasie pour de nombreux facteurs, tels que :
* **Température corporelle:** La température interne doit rester entre 35°C et 41°C pour éviter des dangers mortels. Par exemple, lors d'un exercice physique, la chaleur produite par les muscles est régulée pour maintenir la température [11](#page=11) [9](#page=9).
* **Concentration ionique:** La concentration de divers ions dans le sang doit être maintenue [9](#page=9).
* **pH:** Le pH sanguin doit être maintenu dans des limites strictes [9](#page=9).
* **Concentration de glucose:** Le taux de glucose sanguin est régulé pour fournir de l'énergie aux cellules. Par exemple, après la consommation de jus sucré, la glycémie augmente et des mécanismes homéostatiques sont activés [11](#page=11) [9](#page=9).
> **Example :** Si la température corporelle augmente, des capteurs cutanés et centraux détectent cette élévation. Le centre de contrôle de la température dans le cerveau reçoit l'information et déclenche la transpiration via les glandes sudoripares. La sudation permet l'évaporation de l'eau à la surface de la peau, refroidissant ainsi le corps et ramenant la température à la normale.
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# Méthodes d'étude de la cellule
Voici un résumé des méthodes d'étude de la cellule, conçu pour un examen.
## 2. Méthodes d'étude de la cellule
La cytologie moderne utilise un ensemble de méthodes sophistiquées pour examiner les structures et comprendre les fonctions cellulaires. L'étude détaillée de la cellule, de ses structures et de ses fonctions requiert une approche multidisciplinaire impliquant cytologistes, biochimistes, physiologistes, généticiens et biophysiciens [33](#page=33) [38](#page=38).
### 2.1 Les outils d'observation
La petite taille des cellules rend nécessaire l'utilisation d'outils capables de fournir des images agrandies de haute qualité [34](#page=34).
#### 2.1.1 Le microscope optique
Le microscope optique est un outil fondamental en recherche cytologique. Il permet un grossissement d'environ 1000 fois l'image. Les microscopes, en général, fonctionnent en déviant un flux ondulatoire de particules, telles que des photons (non chargés) ou des électrons (chargés), à travers un système de lentilles pour former une image agrandie de l'objet étudié. L'augmentation de la résolution est cruciale pour observer les détails les plus fins [33](#page=33) [34](#page=34).
#### 2.1.2 Le microscope électronique
Pour visualiser les détails les plus fins de la cellule, la microscopie électronique est indispensable. Au lieu d'utiliser la lumière, elle emploie un flux rapide d'électrons. Cette technique permet d'obtenir des images agrandies des dizaines, voire des centaines de milliers de fois. La microscopie électronique est une discipline scientifique qui a émergé vers 1900/2000, au croisement de la génétique, de la biochimie et de la physique [36](#page=36) [37](#page=37).
> **Tip:** La résolution d'un microscope est sa capacité à distinguer deux points distincts comme séparés. Pour observer des structures subcellulaires très fines, une haute résolution est essentielle, ce qui est accompli par la microscopie électronique [34](#page=34).
### 2.2 Méthodes biochimiques et d'analyse
#### 2.2.1 La biochimie
La biochimie se consacre à l'étude des réactions chimiques qui se produisent au sein des organismes vivants, et plus particulièrement dans les cellules. La complexité des processus chimiques biologiques est régulée par la signalisation cellulaire et les transferts d'énergie durant le métabolisme. La biochimie, en tant que discipline, s'est développée significativement entre les années 1700 et 1800 [37](#page=37).
#### 2.2.2 La centrifugation
Les centrifugeuses jouent un rôle clé dans la séparation des différents constituants cellulaires. Cette séparation est possible car ces constituants possèdent des densités différentes [36](#page=36).
#### 2.2.3 La biologie moléculaire
La biologie moléculaire, apparue vers 1900/2000, est une discipline scientifique qui se situe à l'interface de la génétique, de la biochimie et de la physique. Son objectif est de comprendre les mécanismes de fonctionnement de la cellule à l'échelle moléculaire [37](#page=37).
> **Tip:** L'étude de la cellule ne se limite pas à l'observation visuelle. Comprendre les réactions chimiques (biochimie) et les mécanismes moléculaires (biologie moléculaire) est tout aussi crucial pour appréhender la vie cellulaire [37](#page=37).
#### 2.2.4 Approche multidisciplinaire
L'étude approfondie de la cellule vivante, de ses structures délicates et de ses fonctions complexes n'est réalisable que par la collaboration entre diverses disciplines scientifiques. L'association des cytologistes, des biochimistes, des physiologistes, des généticiens et des biophysiciens est essentielle pour une compréhension détaillée des éléments structuraux et la définition de leurs rôles [38](#page=38).
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# Structure générale de la cellule et ses composants
La cellule, unité fondamentale du vivant, est structurée en deux parties principales indissociables: le cytoplasme et le noyau, formant un système vivant cohérent. L'étude détaillée de ces composants est principalement réalisée par microscopie électronique [41](#page=41).
### 3.1 Le protoplasme
Le protoplasme représente l'ensemble du contenu vivant d'une cellule, englobant à la fois le cytoplasme et le noyau. Il constitue la totalité de la cellule vivante, à l'exception de la paroi cellulaire dans les organismes végétaux et fongiques [47](#page=47).
### 3.2 Le cytoplasme
Le cytoplasme est défini comme l'ensemble du contenu cellulaire situé entre la membrane plasmique et le noyau dans les cellules eucaryotes. Il comprend le hyaloplasme, les organites, et le cytosquelette. Ce compartiment joue un rôle essentiel dans les processus cellulaires vitaux tels que la synthèse des protéines, la digestion intracellulaire et la production d'énergie [46](#page=46).
> **Résumé des termes liés au cytoplasme :**
> * **Cytoplasme:** Tout ce qui se trouve à l'intérieur de la cellule, à l'exclusion du noyau, incluant le hyaloplasme, les organites et le cytosquelette [48](#page=48).
> * **Hyaloplasme (ou cytosol):** La partie liquide du cytoplasme [48](#page=48).
> * **Paraplasme:** Les inclusions non vivantes du cytoplasme, telles que les réserves, les pigments, etc. [48](#page=48).
> * **Protoplasme:** L'ensemble du contenu vivant de la cellule (cytoplasme + noyau) [48](#page=48).
#### 3.2.1 Le hyaloplasme (ou cytosol)
Le hyaloplasme, également appelé cytosol, constitue la partie liquide et visqueuse du cytoplasme. Il est composé d'eau, d'ions, de protéines dissoutes, et d'autres petites molécules. C'est le milieu dans lequel baignent les organites cellulaires. Le hyaloplasme représente environ 80 à 90 % du volume du cytoplasme et est le site de processus métaboliques tels que la glycolyse et le transport de molécules. Le terme cytosol est souvent utilisé de manière interchangeable avec hyaloplasme [46](#page=46) [47](#page=47).
#### 3.2.2 Le paraplasme
Le paraplasme est une composante du cytoplasme qui contient des éléments considérés comme non vivants. Il inclut les grains de réserve, comme les grains de glycogène ou les gouttelettes lipidiques, ainsi que des pigments et d'autres inclusions. Des structures telles que des cristaux ou des vésicules peuvent également faire partie du paraplasme [46](#page=46).
### 3.3 Le noyau
Le noyau, en tant qu'élément constitutif du protoplasme, renferme l'ADN et les nucléoles. Il est l'un des deux composants essentiels de la cellule avec le cytoplasme [41](#page=41) [47](#page=47).
### 3.4 Les organites
La liste des organites cellulaires peut varier, mais les éléments couramment identifiés incluent [43](#page=43):
* Appareil de Golgi [43](#page=43).
* Lysosome [43](#page=43).
* Réticulum endoplasmique granuleux [43](#page=43).
* Ribosomes [43](#page=43).
* Centrioles [43](#page=43).
* Noyau [43](#page=43).
* Nucléole [43](#page=43).
* Mitochondries [43](#page=43).
* Membrane plasmique [43](#page=43).
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# La membrane plasmique : structure, organisation et fonctions
La membrane plasmique est une structure fondamentale de la cellule, essentielle à son intégrité, à ses échanges avec l'environnement et à sa communication [51](#page=51).
### 4.1 Structure et organisation moléculaire
#### 4.1.1 Structure générale
La membrane plasmique, d'une épaisseur d'environ 7,5 nm, est invisible au microscope optique mais observable au microscope électronique. À faible grossissement, elle apparaît comme une structure simple, dense et sombre. Un grossissement plus élevé révèle une structure trilaminaire: deux feuillets denses de nature protéique encadrant un feuillet clair de nature lipidique. Ce modèle est connu sous le nom de modèle de Davson et Danielli. Cette structure trilaminaire est également observée dans les membranes internes de la cellule, comme celles des mitochondries, des plastes ou du réticulum endoplasmique, d'où le terme d'"unité membranaire" [51](#page=51) [52](#page=52) [53](#page=53).
#### 4.1.2 Composition chimique
La membrane plasmique est un assemblage complexe de lipides, de protéines et de glucides. Sa composition typique est d'environ 60% de protéines et glycoprotéines, 40% de lipides (dont 50-60% de phospholipides, 17-23% de cholestérol, et 7-8% de glycolipides), et 2-10% de glucides [54](#page=54).
##### 4.1.2.1 Les lipides membranaires
Les lipides jouent un rôle crucial dans la structure et la fluidité de la membrane [55](#page=55).
* **Phospholipides:** Ils possèdent une tête hydrophile (groupe phosphate et glycérol) et une queue hydrophobe (acides gras) [55](#page=55).
* **Glycolipides:** Il s'agit de lipides auxquels sont fixés des sucres [56](#page=56).
* **Cholestérol:** Présent exclusivement dans les membranes des cellules animales, il influence la fluidité membranaire [56](#page=56).
##### 4.1.2.2 Les protéines membranaires
Les protéines membranaires peuvent être classées en deux catégories :
* **Protéines extrinsèques:** Localisées à l'extérieur de la bicouche lipidique, elles sont soit entièrement intracellulaires, soit entièrement extracellulaires. Elles interagissent avec la membrane par des liaisons hydrogène facilement rompues par des variations de pH [58](#page=58).
* **Protéines intrinsèques (transmembranaires):** Elles traversent les deux feuillets de la membrane et sont solidement liées à l'environnement hydrophobe interne. Leur séparation de la bicouche lipidique nécessite l'utilisation de détergents [58](#page=58).
##### 4.1.2.3 Le revêtement glucidique
Les glucides, présents à hauteur de 2 à 10%, sont majoritairement sous forme de glycoprotéines et en plus petite partie de glycolipides. Ils n'existent jamais à l'état libre. Les glycolipides des érythrocytes, par exemple, définissent les groupes sanguins [54](#page=54) [59](#page=59).
#### 4.1.3 Le modèle de la mosaïque fluide
Décrit par Singer et Nicholson en 1972, ce modèle considère la membrane plasmique comme une structure fluide et dynamique. Les molécules lipidiques et protéiques se déplacent constamment latéralement au sein de la bicouche lipidique. La membrane est une mosaïque hétérogène où des protéines intrinsèques "baignent" dans une bicouche lipidique [61](#page=61).
#### 4.1.4 Asymétrie et mobilité
##### 4.1.4.1 Lipides
Les feuillets lipidiques des membranes ont des compositions différentes, à l'exception du cholestérol qui est réparti de manière équivalente. La mobilité des lipides est essentielle à l'activité cellulaire et s'exprime par rotation, diffusion latérale et "flip-flop" (passage d'un feuillet à l'autre) [62](#page=62).
##### 4.1.4.2 Glucides
L'asymétrie la plus marquée concerne les glucides, qui sont exclusivement localisés sur le feuillet externe de la membrane plasmique [63](#page=63).
##### 4.1.4.3 Protéines
Les protéines membranaires ont tendance à diminuer la fluidité de la membrane [63](#page=63).
### 4.2 Rôles physiologiques de la membrane
La membrane plasmique remplit une multitude de fonctions essentielles à la vie cellulaire [64](#page=64).
#### 4.2.1 Transport membranaire
Le transport membranaire permet les échanges entre la cellule et son environnement, ainsi qu'entre compartiments cellulaires. On distingue deux grands types de transport [65](#page=65):
##### 4.2.1.1 Échange par perméabilité (sans déformation de la membrane)
Ce mode de transport régule les prélèvements de nutriments et maintient l'homéostasie cellulaire. Il existe deux modalités selon la consommation d'énergie [65](#page=65):
* **Transport passif:** Ne nécessite pas de consommation d'énergie (ATP) et peut se faire avec ou sans transporteur membranaire [66](#page=66).
* **Diffusion simple:** Ne fait pas intervenir de protéines membranaires. Elle est limitée aux gaz (N2, O2, CO2, NO) et aux molécules lipophiles (hormones stéroïdes et thyroïdiennes, urée, éthanol). Le transport se fait du gradient de concentration fort vers le gradient faible jusqu'à l'équilibre [67](#page=67).
* **Diffusion facilitée:** La molécule traverse la membrane via une protéine transmembranaire: canaux ioniques (qui ne changent pas de forme) ou transporteurs membranaires (qui changent de forme, comme les perméases ou les transporteurs de glucose). La différence de concentration est le moteur du transport [69](#page=69).
* **Diffusion de l'eau (Osmose):** Il s'agit d'un passage passif de l'eau des milieux les plus dilués vers les plus concentrés. Elle peut être facilitée par des aquaporines. Ces mouvements visent à équilibrer les pressions osmotiques [70](#page=70).
* **Transport actif:** S'effectue contre le gradient de concentration et consomme de l'énergie. Il utilise des protéines transmembranaires appelées pompes et concerne principalement les ions (K+, Na+, Ca2+). Il est dit primaire s'il utilise l'énergie de l'hydrolyse d'un nucléotide triphosphate (ATP), et secondaire (cotransport) dans d'autres cas [71](#page=71).
##### 4.2.1.2 Échange vésiculaire (avec déformation de la membrane)
Ce mécanisme permet l'import ou l'export de grosses molécules (protéines, glucides, hormones) par déformation de la membrane [72](#page=72).
* **Exocytose:** Transport de molécules vers l'extérieur de la cellule via des vésicules de sécrétion qui fusionnent avec la membrane plasmique [72](#page=72).
* **Endocytose:** La cellule ingère des macromolécules, des particules, voire d'autres cellules. Le matériel à ingérer est enveloppé par une invagination de la membrane plasmique qui se détache pour former une vésicule intracellulaire [73](#page=73).
#### 4.2.2 Le cell-coat (glycocalyx)
Le cell-coat, ou glycocalyx, est un revêtement constitué de chaînes oligosaccharidiques associées aux lipides et aux protéines membranaires. Il protège la cellule des agressions mécaniques et chimiques et joue un rôle dans la reconnaissance cellule-cellule (antigènes, comme les antigènes d'histocompatibilité ou les antigènes ABO) [74](#page=74).
#### 4.2.3 Adhésion cellule-cellule et cellule-matrice extracellulaire
Les cellules adhèrent entre elles ou à la matrice extracellulaire grâce à des molécules d'adhésion: les CAM (Cell Adhesion Molecules) pour l'adhésion intracellulaire et les SAM (Substrate Adhesion Molecules) pour l'adhésion à la matrice. Trois types de jonctions assurent cette adhésion [75](#page=75):
* **Jonctions d'ancrage (Adhesion junctions):** Permettent l'attachement mécanique des cellules [76](#page=76).
* **Jonctions serrées (Tight junctions):** Limitent la perméabilité et déterminent la cohésion, empêchant le passage intercellulaire de molécules [76](#page=76) [77](#page=77).
* **Jonctions communicantes (Gap junctions):** Permettent le passage de signaux chimiques ou électriques entre les cellules adjacentes. Les jonctions d'ancrage (desmosomes, hémidesmosomes) assurent l'adhésion intercellulaire et le maintien de la forme cellulaire [76](#page=76) [77](#page=77).
#### 4.2.4 Signalisation et transfert de l'information
La cellule reçoit des signaux variés (molécules chimiques, hormones, neurotransmetteurs) via des récepteurs protéiques spécifiques sur sa membrane plasmique. Ces récepteurs, composés d'une partie externe et d'une partie catalytique interne, initient la transduction du signal, menant à une réponse cellulaire. La transmission peut être à longue distance (neuronale, hormonale) ou à courte distance (médiateurs chimiques). Dans la transmission neuronale, les neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique se fixent sur des canaux de la cellule cible, provoquant des variations de potentiel membranaire [78](#page=78) [79](#page=79).
#### 4.2.5 Différenciation morpho-fonctionnelle de la membrane
La répartition spécifique des protéines et des lipides membranaires conduit à des différences entre les membranes de cellules distinctes ou entre les différentes faces d'une même cellule (polarisation fonctionnelle). Ce phénomène est particulièrement illustré par les cellules épithéliales, qui présentent un pôle apical, un pôle basal et des faces latérales, chacun doté de structures et fonctions spécifiques [80](#page=80).
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# Le cytoplasme : composition, cytosquelette et activités métaboliques
Le cytoplasme est la substance fondamentale de la cellule, englobant le cytosol, le cytosquelette et les organites, et il joue un rôle crucial dans l'architecture cellulaire, le mouvement et les processus métaboliques essentiels à la vie [82](#page=82).
### 5.1 Composition du cytoplasme
Le cytoplasme représente environ 50 à 60% du volume cellulaire. Il se compose de trois éléments principaux: le cytosol, le cytosquelette et les organites [82](#page=82).
#### 5.1.1 Le cytosol
Le cytosol, également appelé hyaloplasme, est la fraction liquide du cytoplasme. Il s'agit d'une solution aqueuse complexe constituée principalement d'eau (environ 85%). Le cytosol est riche en enzymes, reflétant son rôle métabolique important. On y trouve également des ions tels que le sodium (Na+) et le chlore (Cl-), des gaz comme l'oxygène (O2) des ARN messagers (ARNm) et des ARN de transfert (ARNt). De plus, il contient divers solutés, dont des sucres solubles, des acides aminés, des nucléotides et d'autres composés organiques. Les protéines constituent environ 15 à 20% de sa composition [83](#page=83).
Le pH du cytosol est d'environ 7 dans les cellules animales et de 5,5 à 6 dans les cellules végétales. Dans certaines cellules spécialisées, le cytosol peut contenir des réserves sous forme d'inclusions, comme le glycogène dans les hépatocytes ou les lipides dans le tissu adipeux et les graines oléagineuses [83](#page=83).
Le cytosol a plusieurs fonctions essentielles, notamment la dégradation du glucose par la glycolyse et la transmission d'informations de la membrane plasmique vers le noyau. Le liquide cytoplasmique se divise en deux compartiments: l'espace citernal à l'intérieur du réticulum endoplasmique et l'espace cytosolique à l'extérieur [84](#page=84).
> **Tip:** Le cytosol est la partie "liquide" du cytoplasme où baignent les organites. Sa composition est cruciale pour de nombreuses réactions chimiques cellulaires.
> **Example:** Les hépatocytes, cellules du foie, stockent du glycogène dans leur cytosol, utilisable comme réserve d'énergie [83](#page=83).
#### 5.1.2 Le cytosquelette
Le cytosquelette est un réseau dynamique de filaments protéiques qui sillonne le cytoplasme des cellules eucaryotes. Il est essentiel à l'architecture cellulaire, à la mobilité et aux processus de division. Chez les cellules animales, le cytosquelette est principalement composé de trois familles de protéines identifiables au microscope électronique et par immunofluorescence: les microfilaments, les microtubules et les filaments intermédiaires. Les filaments constitutifs existent sous forme monomérique soluble et sous forme polymérique organisée en structures filamenteuses [87](#page=87) [88](#page=88).
Les rôles principaux du cytosquelette incluent le maintien de la forme cellulaire, la facilitation des mouvements cellulaires et la défense contre les agressions [88](#page=88).
##### 5.1.2.1 Microtubules
Les microtubules sont des structures tubulaires linéaires d'environ 25 nm de diamètre. Ils sont particulièrement abondants dans les neurones. Leur composant principal est la tubuline, une protéine globulaire existant sous deux sous-unités: $\alpha$ et $\beta$. Ces sous-unités s'assemblent spontanément pour former des protofilaments linéaires qui, regroupés par 13, constituent la paroi du microtubule [91](#page=91).
Les microtubules sont des structures polaires, avec une extrémité (+) généralement dirigée vers la périphérie de la cellule et une extrémité (-) souvent associée au centrosome. Ce sont des structures dynamiques, sujettes à une polymérisation et une dépolymérisation constantes [92](#page=92).
Les fonctions des microtubules sont variées :
* **Constitution des centrioles des centrosomes:** Le centrosome, situé près du noyau, est formé de deux centrioles perpendiculaires, chacun composé de neuf triplets de microtubules. Ils sont impliqués dans la formation des fuseaux mitotiques lors des divisions cellulaires [93](#page=93).
* **Constitution des cils et flagelles:** Ils contribuent au mouvement des cils et des flagelles. À leur base se trouvent les corpuscules basaux (ou cinétosomes), qui présentent une structure similaire aux centrioles (9 triplets périphériques) [94](#page=94).
* **Constitution des faisceaux de division:** Pendant la mitose, les centrosomes forment les pôles du fuseau mitotique, constitué de différents types de microtubules [95](#page=95).
* **Transport interne de vésicules et d'organites:** Les microtubules servent de voies pour le transport de vésicules, de macromolécules et d'organites, guidés par des protéines motrices comme les kinésines, par exemple dans les axones des neurones [96](#page=96).
* **Différenciation de la forme cellulaire:** Les microtubules participent à l'orientation de l'allongement cellulaire lors de la différenciation. Des substances perturbant la polymérisation de ces fibres bloquent l'allongement cellulaire [97](#page=97).
##### 5.1.2.2 Microfilaments
Les microfilaments sont des fibres fines et contractiles, d'environ 7 à 8 nm d'épaisseur, principalement constituées d'actine. Ils sont souvent localisés dans le cortex cellulaire, près de la membrane plasmique. Les microfilaments sont particulièrement abondants dans les cellules musculaires (où ils forment les myofilaments) et dans les microvillosités de l'épithélium intestinal, ainsi que dans les pseudopodes, où ils jouent un rôle de soutien et de mouvement cellulaire. Ils sont relativement instables et peuvent s'allonger ou se raccourcir rapidement [98](#page=98).
##### 5.1.2.3 Filaments intermédiaires
Les filaments intermédiaires sont des fibres d'une épaisseur de 8 à 12 nm. Leur composition protéique varie selon le type cellulaire, incluant par exemple les neurofilaments dans les neurones et les filaments de kératine dans les cellules épithéliales. Les cytokératines, présentes au niveau des jonctions cellulaires comme les desmosomes et les hémidesmosomes, jouent un rôle de jonction entre les cellules animales, renforçant leur résistance [99](#page=99).
### 5.2 Activités métaboliques du cytoplasme
Le cytosol, en tant que milieu aqueux riche en enzymes et en substrats, est le siège de nombreuses voies métaboliques .
#### 5.2.1 Production d'énergie
Une activité métabolique majeure se déroulant dans le cytosol est la production d'énergie .
##### 5.2.1.1 Glycolyse
La glycolyse est le processus de dégradation du glucose-6-phosphate en deux molécules d'acide pyruvique, réalisé en huit réactions biochimiques. Cette voie est régulée par la concentration de glucose dans les cellules. La réaction globale peut être simplifiée comme suit :
$$ C_6H_{12}O_6 \rightarrow 2 C_3H_4O_3 + 2 \text{ ATP} $$
Cette réaction représente la conversion du glucose en deux molécules d'acide pyruvique, avec une production nette de deux molécules d'ATP .
> **Tip:** La glycolyse est une voie métabolique anaérobie, ce qui signifie qu'elle ne nécessite pas d'oxygène et peut donc se dérouler même en l'absence de celui-ci.
> **Example:** La glycolyse est la première étape du métabolisme du glucose, que ce soit dans des conditions aérobies (pour produire de l'acétyl-CoA) ou anaérobies (pour produire du lactate).
Le cytosol joue un rôle dans la dégradation du glucose et assure la transmission de signaux entre la membrane plasmique et le noyau. Les peroxysomes, de petits organites membranaires présents dans la cellule, neutralisent le peroxyde toxique et produisent de l'eau [84](#page=84) [85](#page=85).
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## Erreurs courantes à éviter
- Révisez tous les sujets en profondeur avant les examens
- Portez attention aux formules et définitions clés
- Pratiquez avec les exemples fournis dans chaque section
- Ne mémorisez pas sans comprendre les concepts sous-jacents
Glossary
| Term | Definition |
|------|------------|
| Homéostasie | Processus de régulation par lequel un organisme maintient les constantes de son milieu intérieur entre des limites normales, afin de préserver un environnement interne stable et relativement constant. |
| Cellule Procaryote | Type de cellule caractérisée par l'absence d'un vrai noyau délimité par une enveloppe nucléaire. L'ADN est libre dans le cytoplasme et il n'y a pas de compartimentation membranaire intracellulaire. Les bactéries sont des exemples de cellules procaryotes. |
| Cellule Eucaryote | Type de cellule caractérisé par la présence d'un noyau bien défini, délimité par une enveloppe nucléaire, et par la présence d'organites membranaires spécialisés dans le cytoplasme. Les cellules animales, végétales et fongiques sont des exemples de cellules eucaryotes. |
| Membrane plasmique | Barrière sélective qui entoure la cellule, régulant les échanges de substances entre l'intérieur et l'extérieur. Elle est composée d'une bicouche lipidique et de protéines, et son modèle actuel est celui de la mosaïque fluide. |
| Cytosol | Partie liquide du cytoplasme des cellules eucaryotes, dans laquelle baignent les organites. Il est composé principalement d'eau, d'ions, d'enzymes et de diverses molécules organiques, et il est le siège de nombreuses réactions métaboliques. |
| Cytosquelette | Réseau dynamique de filaments protéiques (microtubules, microfilaments, filaments intermédiaires) qui sillonne le cytoplasme des cellules eucaryotes. Il assure le soutien structurel, la mobilité cellulaire, le transport intracellulaire et la division cellulaire. |
| Microtubules | Composants du cytosquelette, ce sont des structures tubulaires formées de protéine tubuline. Ils sont impliqués dans le maintien de la forme cellulaire, la formation du fuseau mitotique lors de la division cellulaire, et le transport de vésicules et d'organites. |
| Microfilaments | Composants du cytosquelette, ce sont des fibres fines principalement constituées d'actine. Ils sont impliqués dans le mouvement cellulaire (comme les pseudopodes), la contraction musculaire et le maintien de la forme cellulaire, particulièrement dans le cortex cellulaire. |
| Filaments intermédiaires | Composants du cytosquelette, ce sont des fibres de taille intermédiaire (8-12 nm) dont la composition protéique varie selon le type cellulaire. Ils assurent la résistance mécanique de la cellule et sont importants dans la cohésion tissulaire, comme les neurofilaments ou la kératine. |
| Organites | Structures spécialisées, généralement délimitées par une membrane, présentes dans le cytoplasme des cellules eucaryotes et remplissant des fonctions spécifiques, telles que la production d'énergie (mitochondries), la synthèse de protéines (réticulum endoplasmique) ou la digestion (lysosomes). |
| Glycolyse | Voie métabolique anaérobie qui se déroule dans le cytosol et dégrade une molécule de glucose en deux molécules d'acide pyruvique, produisant ainsi de l'ATP, la principale molécule d'énergie cellulaire. |
| Modèle de la mosaïque fluide | Modèle qui décrit la structure de la membrane plasmique comme une bicouche lipidique fluide dans laquelle des protéines sont dispersées, comme des morceaux de mosaïque. Ce modèle explique la fluidité et la dynamique de la membrane. |
| Transport actif | Mécanisme de transport membranaire qui nécessite une dépense d'énergie (souvent sous forme d'ATP) pour déplacer des substances à travers la membrane, y compris à l'encontre de leur gradient de concentration. |
| Transport passif | Mécanisme de transport membranaire qui ne nécessite pas de dépense d'énergie directe de la cellule. Il inclut la diffusion simple et la diffusion facilitée, où les substances se déplacent selon leur gradient de concentration. |
| Exocytose | Processus par lequel une cellule expulse des substances (comme des protéines ou des déchets) vers l'extérieur en formant des vésicules qui fusionnent avec la membrane plasmique. |
| Endocytose | Processus par lequel une cellule ingère des substances de l'extérieur en formant des vésicules qui se détachent de la membrane plasmique vers l'intérieur de la cellule. |