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Summary
# Les agents économiques et les échanges
Ce sujet explore les différents acteurs qui participent à l'activité économique et la nature des transactions qui s'établissent entre eux [2](#page=2).
### 1.1 Identification des agents économiques
Les agents économiques sont des personnes morales ou physiques dont les décisions influent sur l'activité économique globale [2](#page=2).
#### 1.1.1 Les ménages
La fonction principale des ménages est la consommation, à laquelle s'ajoute la fourniture de travail pour les entrepreneurs individuels [2](#page=2).
#### 1.1.2 Les entreprises
On distingue deux types d'entreprises :
* **Les sociétés non financières:** Leur rôle est de produire des biens et services marchands non financiers [2](#page=2).
* **Les sociétés financières:** Elles fournissent des services financiers et agissent comme intermédiaires entre les agents disposant de fonds et ceux en ayant besoin [2](#page=2).
#### 1.1.3 Les administrations publiques
Ces agents produisent des services non marchands et sont responsables de la redistribution d'une partie de la richesse nationale [2](#page=2).
#### 1.1.4 Les institutions sans but lucratif
Elles produisent des biens et services non marchands destinés aux ménages [2](#page=2).
#### 1.1.5 Le reste du monde
Cette catégorie regroupe les opérations réalisées entre les unités économiques résidentes et non résidentes [2](#page=2).
### 1.2 La nature des échanges
Les relations entre les agents économiques génèrent des échanges qui se manifestent sous forme de flux réels (physiques) et de flux monétaires, éléments constitutifs du circuit économique [2](#page=2).
#### 1.2.1 Définition d'un échange économique
Un échange économique est fondé sur une relation réciproque entre deux agents économiques, chaque échange impliquant des flux de sens opposés [2](#page=2).
> **Tip:** Les échanges sont au cœur de l'activité économique, permettant la circulation des biens, services et monnaie entre les différents acteurs. Il est essentiel de bien comprendre la distinction entre flux réels et monétaires pour analyser le fonctionnement de l'économie.
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# Le fonctionnement des marchés
Le marché est le lieu central de confrontation entre l'offre et la demande, aboutissant à l'établissement d'un équilibre [3](#page=3).
### 2.1 Le concept de marché
Un marché représente le point de rencontre entre les agents économiques souhaitant échanger des biens, des services ou des capitaux. Il existe plusieurs types de marchés :
* **Marchés des biens et des services:** des biens et services sont offerts en échange de monnaie [3](#page=3).
* **Marchés du travail:** de la force de travail est offerte contre un salaire [3](#page=3).
* **Marchés des capitaux:** des capitaux matérialisés sous forme de titres sont offerts en échange de monnaie [3](#page=3).
### 2.2 La loi de l'offre et de la demande
La loi de l'offre et de la demande stipule que le prix d'un bien ou d'un service s'ajuste jusqu'à ce que la quantité demandée soit égale à la quantité fournie [3](#page=3).
* **Offre :** quantité d'un bien ou service proposée par les producteurs.
* **Demande :** quantité d'un bien ou service souhaitée par les consommateurs.
Les intérêts de l'offreur et du demandeur sont divergents: le demandeur cherche à obtenir un maximum de biens au prix le plus bas possible, tandis que l'offreur souhaite vendre une quantité minimale au prix le plus élevé possible. L'équilibre du marché est atteint lorsque la quantité demandée ($Q_d$) est égale à la quantité offerte ($Q_o$) [3](#page=3) [4](#page=4).
> **Exemple:** Si la demande est supérieure à l'offre ($D > O$), le prix a tendance à augmenter. Inversement, si la demande est inférieure à l'offre ($D < O$), le prix a tendance à baisser [4](#page=4).
Le prix qui égalise l'offre et la demande est appelé le **prix d'équilibre**. La quantité échangée à ce prix est la **quantité d'équilibre** [4](#page=4).
### 2.3 Le modèle théorique de la concurrence pure et parfaite (CPP)
Le modèle théorique de la concurrence pure et parfaite décrit un fonctionnement idéal des marchés, où toutes les barrières à la concurrence sont levées. Ce modèle repose sur cinq principes fondamentaux, bien que leurs conditions ne soient pas toujours vérifiées dans la réalité [4](#page=4):
#### 2.3.1 Atomicité du marché
Les offreurs et les demandeurs sont en nombre suffisamment important pour qu'aucun agent individuel ne dispose d'un pouvoir de marché suffisant pour influencer le prix. Dans la réalité, certains marchés peuvent présenter peu d'offreurs pour beaucoup de demandeurs, ce qui peut conférer un pouvoir significatif aux offreurs [4](#page=4).
#### 2.3.2 Homogénéité des produits
Les produits proposés par les concurrents doivent être identiques et parfaitement substituables. Les entreprises cherchent cependant souvent à différencier leurs produits pour se démarquer de leurs concurrents directs [4](#page=4).
#### 2.3.3 Transparence des marchés
Toutes les informations relatives aux prix, à la qualité des produits et aux conditions de vente doivent être facilement accessibles à tous les acteurs du marché. L'asymétrie d'information, où une partie détient plus d'informations que l'autre, constitue un obstacle à cette transparence [4](#page=4).
#### 2.3.4 Libre entrée et sortie du marché
Aucun obstacle ne doit empêcher de nouveaux acteurs d'entrer sur le marché ou des acteurs existants d'en sortir. Dans la pratique, des entreprises peuvent ériger des barrières à l'entrée pour protéger leurs profits, comme des coûts de démarrage élevés ou des brevets [4](#page=4).
#### 2.3.5 Mobilité des facteurs de production
Le travail et le capital doivent pouvoir se déplacer librement d'un marché à un autre sans rencontrer d'obstacles. La mobilité de la main-d'œuvre peut cependant être limitée par le manque de qualifications adéquates [4](#page=4).
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# Les relations interentreprises
Les relations interentreprises s'intensifient, notamment sous l'effet de la mondialisation, poussant les entreprises à chercher des alliances pour accroître leurs chances de développement et de survie face à la concurrence. Ces relations peuvent être de concurrence ou de complémentarité et de coopération [5](#page=5).
### 3.1 Les relations de concurrence
La concurrence s'exerce entre entreprises sur le même marché, se matérialisant par une compétition sur le prix et la qualité. Elle se retrouve sur plusieurs marchés [5](#page=5):
* **Marché des biens et des services:** Recherche de l'exclusivité de la distribution, guerre des prix et niveaux de services élevés (service après-vente) [5](#page=5).
* **Marché de l'innovation:** Accès aux nouvelles technologies et dépôt de brevets [5](#page=5).
* **Marché du travail:** Recherche des meilleurs profils, entraînant une surenchère sur les salaires, voire du débauchage [5](#page=5).
* **Marché de l'énergie et des matières premières:** Recherche de la régularité des approvisionnements et de la stabilité des prix [5](#page=5).
* **Marché des biens de production:** Recherche de la disponibilité de ces biens et de leur maintenance [5](#page=5).
* **Marché des capitaux:** Obtention de crédits bancaires ou d'autres financements (actions ou obligations) [5](#page=5).
Le degré de concurrence dépend de la structure du marché (atomisé ou concentré), des forces et faiblesses de chaque entreprise, ainsi que des actions des pouvoirs publics (réglementation, fiscalité, subventions) [5](#page=5).
> **Tip:** Bien que la concurrence puisse sembler uniquement négative, elle génère des externalités positives [5](#page=5).
### 3.2 Les relations de complémentarité et de coopération
Ces relations visent à contrôler les liens avec les fournisseurs et les clients, ainsi qu'à nouer des partenariats et des alliances [5](#page=5) [6](#page=6).
#### 3.2.1 Les relations de complémentarité
L'entreprise cherche chez ses fournisseurs la maîtrise de leurs métiers pour une qualité optimale et une relation de confiance garantissant la régularité des approvisionnements. Elle doit également améliorer la relation client en étant à l'écoute de leurs demandes pour proposer un produit parfaitement adapté à leurs attentes [6](#page=6).
Deux formes principales de relations de complémentarité existent :
* **Externalisation (sous-traitance):** Une entreprise (donneur d'ordre) confie une partie de sa production ou une fonction spécifique (comme la gestion du système d'information par une société d'infogérance) à une autre entreprise (sous-traitante) [6](#page=6).
* **Intégration:** Une entreprise intègre des activités en amont pour sécuriser ses approvisionnements ou des activités en aval pour se rapprocher du consommateur final [6](#page=6).
#### 3.2.2 Les relations de coopération
Diverses formes de coopération permettent aux entreprises d'assurer un meilleur développement :
* **La cession de licence:** Il s'agit d'un droit accordé à une entreprise d'utiliser un droit ou un brevet détenu par une autre entreprise [6](#page=6).
* **La franchise industrielle ou commerciale:** Le franchiseur met à disposition du franchisé son savoir-faire, sa marque et sa notoriété, en échange de redevances [6](#page=6).
* **Groupement d'intérêt économique (GIE):** Les membres du GIE conjuguent leurs efforts pour atteindre un objectif commun tout en conservant leur indépendance juridique [6](#page=6).
> **Tip:** La mondialisation renforce la nécessité des alliances stratégiques, car une entreprise seule est souvent plus vulnérable [5](#page=5).
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# Les obstacles au bon fonctionnement du marché
Le bon fonctionnement d'un marché, idéalement caractérisé par la concurrence pure et parfaite, peut être entravé par divers obstacles, notamment les barrières à l'entrée et à la sortie, ainsi que les dysfonctionnements liés à l'asymétrie d'information. Ces éléments portent atteinte à la libre entrée et sortie des acteurs sur le marché, ainsi qu'à la transparence de celui-ci [7](#page=7).
### 4.1 Les barrières à l'entrée du marché
Les barrières à l'entrée du marché représentent des obstacles que les entreprises existantes érigent pour décourager ou empêcher l'arrivée de nouveaux concurrents. L'analyse de Michael Porter a considérablement enrichi la compréhension de l'environnement concurrentiel par le biais de son modèle des cinq forces concurrentielles. Ces forces permettent de caractériser le niveau de concurrence dans un secteur et d'identifier les leviers sur lesquels les concurrents peuvent s'appuyer [7](#page=7) [8](#page=8).
#### 4.1.1 Les cinq forces concurrentielles de Porter
Le modèle de Porter identifie cinq forces qui façonnent la concurrence dans un secteur :
* **L'intensité de la concurrence intersectorielle:** Elle est influencée par le nombre et la taille des concurrents, leur puissance relative (part de marché), ainsi que le taux de croissance du marché [8](#page=8).
* **La menace de nouveaux entrants:** Cette menace dépend de la capacité des nouveaux arrivants à réaliser des économies d'échelle (plus la quantité produite est élevée, plus le coût unitaire diminue), de l'effet d'expérience (les entreprises expérimentées gagnent en performance en termes de prix et de qualité), des besoins en capitaux (certaines activités requièrent d'importants investissements en recherche et développement), et des politiques gouvernementales qui peuvent favoriser le développement économique (par exemple, le label Frenchtech) [8](#page=8).
* **La menace de produits ou services de substitution:** Ces produits ou services remplissent les mêmes fonctions par des techniques différentes ou améliorées, impliquant une capacité d'innovation. Ils peuvent offrir un bon rapport prix/performance, sans que cela soit toujours obligatoire (comme l'iPhone) [8](#page=8).
* **Le pouvoir de négociation des fournisseurs:** Ce pouvoir est d'autant plus élevé que l'offre est concentrée (oligopole voire monopole) et que les produits sont difficilement substituables [8](#page=8).
* **Le pouvoir de négociation des clients:** Ce pouvoir est accru lorsque les clients sont sensibles au prix et à la qualité, et que les produits sont indifférenciés, ce qui renforce la transparence du marché [8](#page=8).
Une sixième force, le rôle de l'État, a été ajoutée après Porter. Par ses réglementations (par exemple, fiscalité sur l'immobilier neuf ou sur des plateformes comme Airbnb), l'État peut orienter le marché en le favorisant ou en limitant sa croissance [7](#page=7).
#### 4.1.2 Les facteurs limitant la concurrence : les barrières internes aux marchés
Les entreprises établies peuvent ériger des barrières pour se protéger de l'arrivée de nouveaux concurrents, de produits ou de technologies de substitution. Ces barrières peuvent être de différentes natures [8](#page=8):
* **Barrières économiques:** Elles incluent la réalisation d'économies d'échelle et la nécessité de posséder un capital suffisant pour entrer ou se maintenir sur un marché [8](#page=8).
* **Barrières technologiques:** Elles impliquent des investissements en recherche et développement pour innover et potentiellement déposer des brevets [8](#page=8).
* **Barrières stratégiques:** Elles se manifestent par la différenciation des produits pour fidéliser la clientèle ou par la diversification vers de nouvelles activités [8](#page=8).
* **Barrières commerciales:** Elles consistent à développer l'image de marque par des campagnes publicitaires, des promotions et la mise en place d'un réseau de diffusion [8](#page=8).
* **Barrières réglementaires:** La loi peut favoriser ou limiter l'accès à un marché, par exemple en restreignant l'importation de certains produits [8](#page=8).
### 4.2 Les barrières à la sortie du marché
Les barrières à la sortie du marché sont des obstacles qui rendent difficile pour une entreprise de quitter un marché une fois qu'elle y est installée. Elles peuvent être [9](#page=9):
* **Économiques:** La spécialisation des actifs (matériels et immatériels) peut rendre difficile la reconversion, les investissements dans une nouvelle activité étant trop importants [9](#page=9).
* **Politiques et sociales:** Les interventions des pouvoirs publics, des syndicats et des salariés, visant à sauvegarder l'emploi, peuvent constituer des barrières à la sortie [9](#page=9).
* **Juridiques:** Les engagements contractuels avec les partenaires (fournisseurs, sous-traitants, distributeurs) peuvent lier l'entreprise au marché [9](#page=9).
* **Psychologiques:** La difficulté pour un dirigeant d'accepter l'abandon de son activité peut retarder la liquidation, parfois au détriment de l'entreprise à terme [9](#page=9).
### 4.3 L'asymétrie d'information
L'asymétrie d'information survient lorsque l'une des parties prenantes à une transaction ne dispose pas des mêmes informations que l'autre, ce qui peut perturber le marché et fausser la concurrence. George Akerlof a notamment illustré ce phénomène à travers l'analyse des marchés des véhicules d'occasion. Il existe deux sources principales à cette asymétrie: l'anti-sélection et l'aléa moral [9](#page=9).
#### 4.3.1 L'anti-sélection
L'anti-sélection intervient *avant* la conclusion d'un contrat. Un vendeur d'un véhicule d'occasion, connaissant l'état réel de son bien, ne divulgue pas toutes les informations à l'acheteur potentiel. Sur le marché, on trouve deux types de véhicules: ceux en mauvais état ("tacos") et ceux en meilleur état. Si un prix moyen est fixé, les propriétaires des véhicules de meilleure qualité estimeront que ce prix n'est pas juste et retireront leurs voitures du marché. Il ne restera alors que les "tacos", d'où le terme de sélection adverse. Le contrôle technique et la garantie des vices cachés sont des mesures visant à limiter les conséquences de l'anti-sélection [9](#page=9).
#### 4.3.2 L'aléa moral
L'aléa moral survient *après* la conclusion d'un contrat. L'asymétrie d'information réside dans l'impossibilité pour l'une des parties d'anticiper le comportement de l'autre. Par exemple, un employeur peut faire face à un relâchement de la part d'un salarié après la signature d'un contrat à durée indéterminée (CDI). De même, un assureur ne peut pas prévoir avec certitude le comportement de l'assuré [9](#page=9).
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## Erreurs courantes à éviter
- Révisez tous les sujets en profondeur avant les examens
- Portez attention aux formules et définitions clés
- Pratiquez avec les exemples fournis dans chaque section
- Ne mémorisez pas sans comprendre les concepts sous-jacents
Glossary
| Term | Definition |
|------|------------|
| Agents économiques | Entités morales ou physiques participant à l'activité économique par leurs décisions, incluant les ménages, les entreprises, les administrations publiques et le reste du monde. |
| Flux réel | Représentation d'un échange économique sous forme physique ou matérielle, par exemple l'achat d'un bien. |
| Flux monétaire | Représentation d'un échange économique sous forme d'argent ou de paiement. |
| Marché | Lieu théorique ou physique où s'opère la confrontation entre l'offre (produits ou services proposés) et la demande (besoins des consommateurs), visant à établir un prix et une quantité d'équilibre. |
| Offre | Quantité d'un bien ou d'un service que les producteurs sont disposés à vendre à un certain prix. |
| Demande | Quantité d'un bien ou d'un service que les consommateurs sont disposés à acheter à un certain prix. |
| Prix d'équilibre | Prix auquel la quantité demandée est égale à la quantité offerte sur un marché. |
| Concurrence pure et parfaite | Modèle théorique de marché caractérisé par l'atomicité, l'homogénéité des produits, la transparence, la libre entrée et sortie, et la mobilité des facteurs de production. |
| Atomicité du marché | Condition d'un marché où les offreurs et les demandeurs sont si nombreux qu'aucun d'entre eux n'a d'influence significative sur le prix. |
| Homogénéité des produits | Caractéristique d'un marché où les produits offerts par les différents vendeurs sont identiques et parfaitement substituables. |
| Transparence des marchés | Situation où toute l'information pertinente concernant les prix, la qualité et les conditions de vente est accessible à tous les participants du marché. |
| Libre entrée et sortie du marché | Absence d'obstacles légaux, économiques ou techniques qui empêcheraient de nouvelles entreprises d'entrer sur un marché ou des entreprises existantes d'en sortir. |
| Mobilité des facteurs de production | Capacité du travail et du capital à se déplacer d'un secteur d'activité ou d'une région à une autre sans rencontrer d'obstacles significatifs. |
| Mondialisation | Processus d'intensification des échanges et des interdépendances entre les pays à travers le monde, touchant notamment l'économie et la culture. |
| Externalisation (sous-traitance) | Pratique par laquelle une entreprise confie une partie de ses activités ou de sa production à une autre entreprise spécialisée. |
| Intégration | Stratégie d'une entreprise visant à prendre le contrôle d'activités situées en amont (approvisionnement) ou en aval (distribution, vente) de sa chaîne de valeur. |
| Cession de licence | Accord par lequel une entreprise autorise une autre entreprise à utiliser un droit de propriété intellectuelle (comme un brevet ou une marque) moyennant une redevance. |
| Groupement d'intérêt économique (GIE) | Structure juridique permettant à plusieurs entreprises de mettre en commun leurs ressources ou leurs activités pour atteindre un objectif commun tout en conservant leur indépendance. |
| Franchise | Contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) accorde à une autre (le franchisé) le droit d'utiliser sa marque, son savoir-faire et son concept commercial en échange d'une redevance. |
| Barrières à l'entrée | Obstacles (économiques, technologiques, stratégiques, commerciaux, réglementaires) qui rendent difficile ou coûteux pour de nouvelles entreprises de pénétrer un marché existant. |
| Barrières à la sortie | Coûts ou obstacles (économiques, politiques, sociaux, juridiques, psychologiques) qui rendent difficile pour une entreprise de quitter un marché. |
| Asymétrie d'information | Situation où l'une des parties à une transaction dispose de plus ou de meilleures informations que l'autre partie, ce qui peut fausser les décisions et les résultats du marché. |
| Antisélection (ou sélection adverse) | Phénomène où une asymétrie d'information avant la conclusion d'un contrat conduit les participants les moins désirables (par exemple, les produits de mauvaise qualité) à dominer le marché. |
| Aléa moral | Phénomène où une asymétrie d'information après la conclusion d'un contrat conduit une partie à adopter un comportement plus risqué ou moins scrupuleux parce que l'autre partie ne peut pas surveiller ou contrôler ses actions efficacement. |
| Forces concurrentielles de Porter | Modèle d'analyse stratégique qui identifie cinq forces déterminant le niveau de concurrence dans un secteur : la menace des nouveaux entrants, le pouvoir de négociation des fournisseurs, le pouvoir de négociation des clients, la menace des produits de substitution, et l'intensité de la rivalité entre les concurrents existants. |