Cover
Comença ara de franc Q1 Mod 1. Respirer 25-26.pdf
Summary
# Collecte et interprétation des données respiratoires
Ce sujet aborde la méthode d'observation de la respiration, ses paramètres normaux et pathologiques, les facteurs qui l'influencent, et l'interprétation des données pour établir des diagnostics infirmiers.
### 1.1 Facteurs influençant la respiration
Plusieurs facteurs peuvent influencer la respiration :
* **Facteurs biologiques:** l'âge, la constitution physique, la posture, l'hydratation, l'alimentation, le sommeil, et l'intégrité des voies respiratoires [4](#page=4).
* **Facteurs psychologiques:** les émotions et la valeur accordée aux activités physiques [4](#page=4).
* **Facteurs environnementaux:** la pollution de l'air, les pollens, les poussières, le monoxyde de carbone (CO), le climat, le tabagisme, et l'altitude [4](#page=4).
* **Facteurs sociologiques:** le logement et le milieu de travail [4](#page=4).
* **Maladies:** affections du système respiratoire (asthme, BPCO), cardiaques et vasculaires (décompensation cardiaque), neurologiques, de l'appareil locomoteur (myopathie), métaboliques, et sanguines [4](#page=4).
* **Appareillages et matériel de suppléance:** matériel d'inhalothérapie, d'oxygénothérapie, canules de trachéotomie, et matériel d'assistance respiratoire [4](#page=4).
* **Traitement médicamenteux du patient** [4](#page=4).
### 1.2 Observation de la respiration
L'observation de la respiration doit être effectuée lorsque la situation du patient l'exige ou en cas de besoin de mobilité [4](#page=4).
#### 1.2.1 Méthodologie d'observation
L'observation se déroule généralement pendant une minute, alors que le patient est au repos, et est idéalement réalisée à son insu pour éviter toute modification de sa respiration. Les données recueillies sont ensuite notées sur la feuille des paramètres ou dans les transmissions ciblées [5](#page=5).
#### 1.2.2 Paramètres à observer
##### 1.2.2.1 Paramètres normaux
* **Fréquence:** Le nombre de mouvements respiratoires par minute. Chez l'adulte au repos, la norme est de 15 respirations par minute, avec des variations physiologiques entre 12 et 20 respirations/minute [5](#page=5).
* **Eupnée:** Fréquence respiratoire normale [5](#page=5).
* **Bradypnée:** Ralentissement des mouvements respiratoires (en dessous de 12 R/min), toujours pathologique [5](#page=5).
* **Tachypnée:** Augmentation de la fréquence (au-delà de 20 R/min) avec un volume courant conservé. Peut être physiologique ou pathologique [5](#page=5).
* **Polypnée:** Augmentation de la fréquence (au-delà de 20 R/min) avec une diminution du volume courant et/ou du volume. Peut être physiologique ou pathologique [5](#page=5).
* Des variations physiologiques de la fréquence peuvent être observées en fonction de l'âge, de l'effort, de la digestion, des émotions et de la chaleur ambiante ou de l'altitude [5](#page=5).
* **Rythme:** La succession régulière des mouvements respiratoires, où inspirations et expirations se succèdent à intervalles égaux [5](#page=5).
* **Bruit:** La respiration normale est imperceptible [5](#page=5).
* **Amplitude:** Correspond au volume d'air inspiré (environ 500 ml au repos) et à l'expansion de la cage thoracique. Elle peut être profonde (grand volume d'air) ou superficielle (petit volume d'air) [5](#page=5).
* **Saturation en oxygène:** Mesure du pourcentage d'hémoglobine saturée en oxygène dans le sang artériel. Les valeurs normales se situent entre 95% et 100%. Elle est mesurée à l'aide d'un oxymètre de pouls, généralement placé sur un ongle sans vernis ni faux ongle, en veillant à placer la lumière rouge sur l'ongle [6](#page=6).
##### 1.2.2.2 Modifications pathologiques
* **Dyspnée:** Difficulté à respirer due à une incapacité du sang à fixer suffisamment d'oxygène et à rejeter le dioxyde de carbone. Les symptômes incluent la douleur, une gêne ou une oppression respiratoire, l'angoisse, l'agitation, et la demande d'air. Elle peut survenir brutalement, à l'effort ou au repos [6](#page=6).
* **Types de dyspnée :**
* Selon la fréquence: apnée, bradypnée, polypnée ou tachypnée [6](#page=6).
* Selon les positions: orthopnée (difficulté en position couchée, améliorée en position assise) [6](#page=6).
* Selon les bruits: ronflements, respiration stertoreuse (par encombrement trachéal), respiration striduleuse (sifflement par obstacle dans les voies aériennes supérieures) [6](#page=6).
* Selon le temps respiratoire: dyspnée inspiratoire, expiratoire [6](#page=6).
* Des échelles validées (ex: NYHA) peuvent objectiver les dyspnées [6](#page=6).
* **Troubles de la respiration d'origine métabolique ou cérébrale :**
* **Respiration de Kussmaul:** Caractérisée par quatre temps: inspiration profonde, une courte pause, expiration rapide, puis une autre pause [6](#page=6).
* **Respiration de Cheyne-Stokes:** Mouvements respiratoires d'amplitude et de fréquence croissantes, puis décroissantes, suivis d'une pause plus ou moins longue. Ce rythme indique souvent une phase terminale d'une maladie et est lié à une diminution de la sensibilité du centre respiratoire aux stimuli de ventilation, souvent observée chez un patient somnolent ou en pré-coma [7](#page=7).
* **Cyanose:** Coloration bleuâtre de la peau et des muqueuses due à une quantité excessive d'hémoglobine désoxygénée dans les capillaires sanguins. Elle est surtout visible au niveau des ongles et des lèvres. Elle n'apparaît pas en cas d'anémie (déficit en hémoglobine) ni en cas d'intoxication au CO, le teint du patient étant alors rosé en raison de la forte affinité du CO pour l'hémoglobine (carboxyhémoglobine) au détriment de l'oxygène [7](#page=7).
* **Tirage:** Dépression des parties molles du thorax (espaces intercostaux, sus et sous-sternal) pendant l'inspiration. Cela est souvent causé par un obstacle à l'inspiration dans les voies aériennes supérieures [7](#page=7).
* **Toux:** Acte réflexe ou volontaire pour expulser violemment l'air et les sécrétions des voies respiratoires, déclenché par une irritation de la muqueuse respiratoire [7](#page=7).
* **Formes cliniques :**
* **Toux sèche:** Sans expectorations, d'irritation et fatigante (ex: laryngite) [8](#page=8).
* **Toux grasse ou productive:** Accompagnée d'expectorations, utile pour évacuer le contenu bronchique, facilitée par des fluidifiants et expectorants [8](#page=8).
* **Toux quinteuse:** Ou coqueluchoïde [8](#page=8).
* **Toux émétisante:** Peut provoquer des nausées et/ou vomissements par sa violence [8](#page=8).
* **Expectoration:** Sécrétions provenant de la trachée, des bronches ou des alvéoles pulmonaires, rejetées lors d'une toux. Certaines personnes (enfants, personnes âgées, individus faibles) ne peuvent pas expectorer et déglutissent les sécrétions [8](#page=8).
* **Observation de l'expectoration :**
* **Couleur:** Transparent, jaune/vert (infection), vomique (grande quantité de sécrétions purulentes, abcès), rosé/rouge (OAP, hémorragie), hémoptysie (sang provenant des voies respiratoires) [8](#page=8).
* **Odeur:** Généralement inexistante [8](#page=8).
* **Quantité:** Variable [8](#page=8).
* **Aspect:** Séreux (liquide et transparent), muqueux (visqueux), purulent (épais) [8](#page=8).
* **Douleur thoracique:** Observation des circonstances d'apparition, du caractère continu ou intermittent, de la localisation, du caractère aigu, et de la relation avec le rythme respiratoire [8](#page=8).
### 1.3 Interprétation des données
Les données collectées sont triées pour identifier les manifestations d'indépendance ou de dépendance, qui valident un diagnostic infirmier [9](#page=9).
**Diagnostics infirmiers relatifs aux problèmes respiratoires :**
* Mode de respiration inefficace [9](#page=9).
* Dégagement inefficace des voies respiratoires [9](#page=9).
* Échanges gazeux perturbés [9](#page=9).
* Tolérance à l’activité diminuée [9](#page=9).
* Risque de tolérance à l’activité diminuée [9](#page=9).
* Risque d’infection [9](#page=9).
Il est important de noter qu'un problème respiratoire peut nécessiter des interventions de collaboration pour un problème médical [9](#page=9).
### 1.4 Objectifs, Interventions et Évaluation
* **Objectifs:** Ils décrivent les résultats escomptés en lien avec les diagnostics infirmiers et sont adaptés à chaque patient [9](#page=9).
* **Interventions:** Elles découlent des diagnostics infirmiers et sont également personnalisées pour chaque patient [9](#page=9).
* **Évaluation:** Elle porte sur l'atteinte des objectifs et la résolution des problèmes identifiés [9](#page=9).
> **Tip :** L'observation de la respiration doit être discrète pour obtenir des données reflétant le comportement habituel du patient.
> **Example :** Un patient présentant une respiration rapide et superficielle avec une saturation en oxygène basse (par exemple, 92%) pourrait indiquer une dyspnée ou des échanges gazeux perturbés, nécessitant une investigation plus poussée. La présence de râles à l'auscultation ou d'une expectoration colorée (jaune/vert) renforcerait l'hypothèse d'une infection respiratoire.
---
# Prestations de soins respiratoires : prélèvements et thérapies
Cette section détaille les procédures infirmières liées aux prélèvements respiratoires et aux thérapies d'inhalothérapie et d'oxygénothérapie, incluant leurs indications, techniques, avantages, inconvénients et précautions [10](#page=10) [11](#page=11) [12](#page=12) [13](#page=13) [14](#page=14) [15](#page=15) [16](#page=16) [17](#page=17) [18](#page=18) [19](#page=19) [20](#page=20) [21](#page=21) [22](#page=22) [23](#page=23) [24](#page=24) [25](#page=25) [26](#page=26).
### 2.1 Prélèvements respiratoires
Les prélèvements respiratoires visent à obtenir des échantillons de sécrétions pour analyse microbiologique ou bactériologique [10](#page=10) [11](#page=11).
#### 2.1.1 Frottis de nez
Il s'agit d'un prélèvement de sécrétions nasales à l'aide d'un écouvillon stérile pour un examen microbiologique [10](#page=10).
* **Indication:** Sur prescription médicale (P.M.) [10](#page=10).
* **Matériel:** Écouvillon stérile, gants à usage unique [10](#page=10).
* **Technique :**
1. Hygiène des mains et mise des gants [10](#page=10).
2. Frotter l'écouvillon dans la narine [10](#page=10).
3. Placer l'écouvillon dans un étui identifié [10](#page=10).
4. Retirer les gants et réaliser une friction des mains [10](#page=10).
* **Remarque:** L'échantillon doit être envoyé rapidement au laboratoire avec la demande d'examen [10](#page=10).
#### 2.1.2 Frottis de gorge
Consiste à prélever des sécrétions pharyngées avec un écouvillon stérile pour un examen bactériologique [10](#page=10).
* **Indication:** Sur prescription médicale (P.M.) [10](#page=10).
* **Matériel:** Écouvillon stérile, abaisse-langue, gants à usage unique [10](#page=10).
* **Technique :**
1. Hygiène des mains et mise des gants [10](#page=10).
2. À l'aide de l'abaisse-langue, introduire l'écouvillon dans la gorge du patient pour prélever les sécrétions [10](#page=10).
3. Placer l'écouvillon dans un étui identifié [10](#page=10).
4. Retirer les gants et réaliser une friction des mains [10](#page=10).
* **Remarques :**
* Effectuer le prélèvement avant l'application de toute solution médicamenteuse dans la gorge [10](#page=10).
* Envoyer rapidement l'échantillon au laboratoire avec la demande d'examen [10](#page=10).
#### 2.1.3 Prélèvement d'expectorations
Recueil d'expectorations dans un pot stérile en vue d'un examen bactériologique [11](#page=11).
* **Indication:** Sur prescription médicale (P.M.) [11](#page=11).
* **Matériel:** Pot à prélèvement stérile, gants à usage unique (UU) [11](#page=11).
* **Technique :**
1. Hygiène des mains et mise des gants [11](#page=11).
2. Demander au patient de cracher dans le pot de prélèvement identifié [11](#page=11).
3. Refermer correctement le pot [11](#page=11).
4. Retirer les gants et réaliser une friction des mains [11](#page=11).
* **Remarque:** Envoyer rapidement le pot au laboratoire avec la demande d'examen [11](#page=11).
### 2.2 Inhalothérapie (Aérosolthérapie)
L'inhalothérapie, ou aérosolthérapie, consiste à administrer des particules médicamenteuses sous forme de brouillard dans les voies respiratoires [11](#page=11).
#### 2.2.1 Définition et buts
L'aérosol projette un brouillard de particules (poudre ou gouttelettes) transportées par un gaz ou de l'air dans les voies respiratoires. Ses buts incluent [11](#page=11):
* Humidifier les voies respiratoires [11](#page=11).
* Fluidifier et liquéfier les sécrétions [11](#page=11).
* Combattre les infections des voies respiratoires [11](#page=11).
* Provoquer une dilatation des bronches [11](#page=11).
* Diminuer l'inflammation des voies respiratoires [11](#page=11).
#### 2.2.2 Indications et précautions
L'inhalothérapie est prescrite par un médecin. Les précautions sont liées aux effets secondaires potentiels des médicaments administrés, tels que les nausées ou la tachycardie [11](#page=11).
#### 2.2.3 Avantages
Cette méthode présente plusieurs avantages :
* Introduction directe du médicament dans les bronchioles et alvéoles [12](#page=12).
* Effet localisé réduisant les effets secondaires systémiques [12](#page=12).
* Utilisation de faibles doses médicamenteuses [12](#page=12).
* Effet thérapeutique rapide [12](#page=12).
#### 2.2.4 La nébulisation
La nébulisation transforme une solution en un brouillard de fines gouttelettes inhalées par le patient [12](#page=12).
* **Nébuliseur pneumatique:** Utilise de l'air comprimé (mural ou compresseur portatif) pour projeter la solution sous forme d'aérosol [12](#page=12).
* **Nébuliseur à ultrasons:** Utilise des vibrations ultrasoniques pour transformer la solution en aérosol. Les gouttelettes produites sont plus fines (1 à 8 microns), offrant un effet topique accru. Plus coûteux, il est souvent utilisé en kinésithérapie respiratoire ou en soins intensifs [13](#page=13).
#### 2.2.5 L'aérosol-doseur
Dispositif délivrant un brouillard de particules thérapeutiques dans un gaz ou de l'air [14](#page=14).
* **Aérosol-doseur à gaz propulseur :**
* **Exécution :**
* **Matériel:** Mouchoir en papier, aérosol-doseur [14](#page=14).
* **Vérifications:** Identité du patient, adéquation du produit et de la voie, date de péremption, propreté de l'embout buccal [14](#page=14).
* **Technique:** Friction des mains, agitation de l'aérosol, retrait du capuchon, position verticale. Le patient expire, introduit l'embout, inspire lentement et profondément tout en appuyant sur le doseur, retient son souffle 10 secondes, puis expire normalement et se rince la bouche [14](#page=14).
* **Remarques:** Attendre 30 secondes entre deux doses. Administrer le bronchodilatateur avant le corticoïde si les deux sont prescrits [15](#page=15).
* **Avantages:** Transportable, résistant aux chocs [15](#page=15).
* **Inconvénients:** Nécessite une coordination entre l'inspiration et l'actionnement du doseur. Une inspiration trop forte peut entraîner une impaction oropharyngée, justifiant l'usage d'une chambre d'inhalation [15](#page=15).
* **Exécution de la technique avec une chambre d'inhalation :**
* **Technique:** Adapter la chambre à l'embout, introduire l'embout de la chambre dans la bouche, déclencher l'aérosol, puis le patient inspire profondément dans les 10 secondes suivant le déclenchement [15](#page=15).
* **Avantages:** Désynchronise le déclenchement du spray et l'inspiration, utile chez l'enfant [15](#page=15).
* **Entretien:** Stocker l'aérosol avec son embout protégé. Nettoyer la chambre d'inhalation à l'eau et la sécher à l'air une fois par semaine [15](#page=15).
#### 2.2.6 L'inhalateur à poudre sèche
Ce système délivre le médicament grâce au débit inspiratoire du patient. Il existe des inhalateurs à dose unitaire et multidose [16](#page=16).
* **Inhalateur à dose unitaire:** Délivre un médicament conditionné en gélule [16](#page=16).
* **Indication:** Sur prescription médicale (P.M.) [16](#page=16).
* **Exécution :**
* **Matériel:** Mouchoir en papier, inhalateur à dose unitaire, gélule de médicament [16](#page=16).
* **Vérifications:** Adéquation du produit, propreté de l'embout buccal, identité du patient [16](#page=16).
* **Technique:** Hygiène des mains, ouverture de l'appareil, insertion de la gélule, fermeture de l'appareil, actionnement pour percer la gélule. Le patient expire, introduit l'embout, inspire rapidement et profondément, retient son souffle 10 secondes, expire normalement et se rince la bouche. Retirer la gélule vide [17](#page=17).
* **Entretien:** Frotter l'embout avec un mouchoir en papier [17](#page=17).
* **Avantages:** Pallie les problèmes de coordination, contrôle auditif, visuel et gustatif de la dose [17](#page=17).
* **Attention:** Le patient peut confondre la voie d'administration de la gélule [17](#page=17).
* **Inhalateur multidose:** Le médicament est stocké dans un réservoir, une quantité mesurée est administrée à chaque inhalation [17](#page=17).
* **Exécution:** Identique à l'inhalateur à poudre sèche [17](#page=17).
* **Appareils (exemples):** Diskus®, Turbohaler®, Novolizer® [17](#page=17) [18](#page=18) [19](#page=19).
* **Avantages:** Pallie les problèmes de coordination, indication du nombre de doses résiduelles (pour certains appareils) [17](#page=17).
* **Inconvénients:** Nécessite un débit inspiratoire optimal [19](#page=19).
* **Entretien:** Frotter l'embout avec un mouchoir en papier [19](#page=19).
* **Avantages spécifiques (Novolizer®):** Contrôle visuel et gustatif, rechargeable, facile d'utilisation [19](#page=19).
### 2.3 L'oxygénothérapie
L'oxygénothérapie consiste à administrer de l'oxygène médical (O2) à une concentration ou pression supérieure à celle de l'air ambiant pour assurer une hématose normale [19](#page=19).
#### 2.3.1 Définitions et but
L'oxygène est essentiel à la respiration. L'oxygénothérapie vise à élever la pression partielle d'oxygène dans le sang (PaO2) pour maintenir la saturation de l'hémoglobine en oxygène (SaO2) entre 95% et 100%. Deux méthodes existent [19](#page=19) [20](#page=20):
* **Isobare:** Administration d'O2 pur à pression atmosphérique [19](#page=19).
* **Hyperbare:** Administration d'O2 à une pression supérieure à la pression atmosphérique [19](#page=19).
#### 2.3.2 Indications de l'oxygénothérapie
Elle est indiquée dans tous les cas d'anoxie et d'hypoxie, qu'elles soient d'origine endogène ou exogène [20](#page=20).
* **Hypoxie anoxémique:** Saturation insuffisante de l'hémoglobine en O2 lors du transit pulmonaire (patient cyanosé). Causes: faible pression d'O2 inspiré, obstruction des voies respiratoires, insuffisance des muscles respiratoires, ventilation pulmonaire insuffisante (pneumonie, BPCO), diminution de la diffusion d'O2 [20](#page=20).
* **Hypoxie anémique:** Insuffisance d'hémoglobine circulante pour transporter l'O2 (patient pâle). Causes: hémorragies massives, anémies importantes, intoxication au CO. Une transfusion peut être nécessaire avant l'oxygénation [20](#page=20).
* **Hypoxie circulatoire:** Insuffisance du transport d'O2 due à un ralentissement de la circulation sanguine (patient cyanosé). Causes: insuffisance cardiaque, état de choc, collapsus [20](#page=20).
* **Hypoxie histo-toxique:** Défaut d'utilisation de l'O2 par les tissus suite à une intoxication (barbituriques, cyanure, alcool) [20](#page=20).
L'oxygénothérapie est également nécessaire en cas d'urgence, devant des signes d'hypoxie: tachycardie, tachypnée, dyspnée, cyanose (pas toujours présente), anxiété, apathie, transpiration [21](#page=21).
#### 2.3.3 Dangers et effets secondaires de l'oxygénothérapie
* L'O2 est inflammable et explosif [21](#page=21).
* Irritation et dessèchement des muqueuses respiratoires, douleurs précordiales, toux, dyspnée (surtout à forte concentration) [21](#page=21).
* Lésions irréversibles de la membrane alvéolocapillaire à haute dose [21](#page=21).
* Toxicité à haute dose: toux, nausées, vertiges, convulsions, troubles de la vue. Chez le nouveau-né: fibroplasie rétrocristallinienne et cécité [21](#page=21).
* Chez les patients avec insuffisance respiratoire chronique, un débit d'O2 trop élevé (> 2 L/min) peut provoquer une apnée par dépression de la stimulation respiratoire par le CO2 [21](#page=21).
* Dépression circulatoire: vasodilatation induite par l'O2 peut entraîner une chute de la tension artérielle [21](#page=21).
* Risque d'infection lié à du matériel contaminé [21](#page=21).
* Risques liés aux erreurs d'utilisation ou au mode d'administration (escarres, irritations locales) [21](#page=21).
#### 2.3.4 Sources d'approvisionnement en O2
L'oxygénothérapie requiert une source d'O2 sous pression et un appareil de distribution. Les sources comprennent :
* Réseau de distribution centralisé dans les institutions [21](#page=21).
* Bonbonne d'O2 sous pression (institutions et domicile) [21](#page=21).
* Système liquide d'oxygénothérapie (domicile) [21](#page=21).
* Extracteur d'O2 (oxyconcentrateur) à domicile [21](#page=21).
* **Identification des gaz:** Les cylindres de gaz médicaux portent une couleur spécifique pour éviter les erreurs (O2: indicateur blanc) [22](#page=22).
* **O2 comme médicament:** L'O2 médical est considéré comme un médicament; une étiquette précise le contenu et la date de péremption [22](#page=22).
* **Humidification:** Utilisation d'eau stérile (Aquapack®) [22](#page=22).
##### 2.3.4.1 Centrale de distribution
L'O2 est canalisé depuis un réservoir central vers les unités de soins via des dispositifs muraux. Nécessite l'adaptation d'un manodétendeur et d'un débitmètre [22](#page=22).
* **Débitmètre:** Transparent, gradué en litres par minute (0-15 L/min), permet de régler le débit avec un flotteur et un robinet [22](#page=22).
* **Avantages:** Pratique, économique, sûr, rapide, facile d'utilisation, aucun transport d'O2, sécurité accrue (vanne principale coupe-feu) [22](#page=22).
##### 2.3.4.2 Bonbonne à O2
* **Bonbonne d'O2 médical (ex: Compact®):** Souvent équipée d'un robinet détendeur et d'un débitmètre intégré [22](#page=22).
* **Vérification:** Date de vérification tous les 5 ans; l'infirmière contrôle la date de péremption [22](#page=22).
* **Calcul du temps d'utilisation:** Connaître le litrage (gravé sur la bouteille) et la pression (manomètre) pour estimer le temps d'utilisation selon le débit prescrit [23](#page=23).
* Exemple : Bonbonne de 2 L à 150 bars, débit de 2 L/min.
* Volume dans la bonbonne: $2 \, \text{L} \times 150 \, \text{bars} = 300 \, \text{L d'O}_2$ [23](#page=23).
* Temps d'utilisation: $\frac{300 \, \text{L d'O}_2}{2 \, \text{L/min}} = 150 \, \text{min}$ (soit 2h 30min) [23](#page=23).
#### 2.3.5 Matériel d'administration de l'O2
Le choix du matériel dépend de la durée du traitement, de la respiration du patient, de son état nasal et psychique, et de la fiabilité du moyen [23](#page=23).
* **Masque à oxygène:** Débits de 5 à 10 L/min. Différents types existent (simple, à réinspiration partielle, Venturi) [23](#page=23).
* **Masque à réinspiration partielle:** Les orifices d'expiration peuvent être bouchés pour obtenir des concentrations d'oxygène plus élevées [23](#page=23).
* **Lunettes à oxygène (lunettes de Graffant):** Commode pour administration prolongée de débits de 1 à 5 L/min, généralement pas plus de 2 L/min chez l'insuffisant respiratoire. Moins utilisées en urgence [24](#page=24).
* **Sonde à oxygène:** Débits de 1 à 6 L/min. Inconvénients: blessure et déshydratation de la muqueuse nasale, aérophagie, dilatation gastrique si trop profonde [24](#page=24).
* **Longueur d'introduction:** Distance entre le tragus de l'oreille et l'aile du nez [24](#page=24).
* **Changement de sonde:** Planifier toutes les 8 à 12 heures pour limiter les concrétions de mucus [24](#page=24).
#### 2.3.6 Surveillance du patient sous oxygénothérapie
L'objectif est de s'assurer que les signes d'anoxie disparaissent [26](#page=26).
* **Observation du patient :**
* **Téguments:** Coloration de la peau et des conjonctives normales, diminution de la transpiration, absence d'escarres [26](#page=26).
* **Signes vitaux:** Pouls, tension artérielle (T.A.), respiration, SpO2 - SaO2 dans les normes (95-100%) [26](#page=26).
* **Neuro-psychique:** Diminution de l'anxiété, de l'agitation, de la somnolence [26](#page=26).
* **Accidents:** Vigilance aux erreurs de technique, de débit, d'interprétation des symptômes et défauts de surveillance [26](#page=26).
* **Surveillance de l'appareillage :**
* État du matériel [26](#page=26).
* Stabilité du débit [26](#page=26).
* Étanchéité du circuit, montage, raccords [26](#page=26).
* Sécurité du patient et des autres [26](#page=26).
#### 2.3.7 Terminologie et vocabulaire
* **P:** Pression gazeuse [26](#page=26).
* **PO2 = PaO2:** Pression partielle d'oxygène du sang artériel [20](#page=20) [26](#page=26).
* **PCO2 = PaCO2:** Pression partielle du gaz carbonique du sang artériel [26](#page=26).
* **SpO2:** Saturation pulsée de l'hémoglobine en oxygène [26](#page=26).
* **FiO2:** Fraction d'oxygène dans le gaz inspiré [26](#page=26).
* **Hypoxie et anoxie:** Baisse de PO2 dans les tissus [26](#page=26).
* **Hypoxémie et anoxémie:** Manque d'O2 dans le sang [26](#page=26).
* **Hyperoxie:** Augmentation de PO2 [26](#page=26).
* **Hypercapnie:** Excès de gaz carbonique, augmentation de PCO2 [26](#page=26).
* **Acidose:** Excès d'acide carbonique dans le sang [26](#page=26).
* **Normobare:** Gaz dont la pression est égale à la pression atmosphérique [26](#page=26).
* **Hyperbare:** Gaz dont la pression est supérieure à la pression atmosphérique [26](#page=26).
* **P. atm.:** Pression atmosphérique ($1 \, \text{bar} = 760 \, \text{mm Hg}$) [26](#page=26).
---
# Facteurs influençant la respiration et les affections respiratoires
Ce chapitre explore les divers facteurs qui régissent la respiration et examine les affections ainsi que les appareillages impactant le système respiratoire.
### 3.1 Facteurs influençant la respiration
La satisfaction du besoin de respirer est influencée par une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques, environnementaux et sociologiques [4](#page=4).
#### 3.1.1 Facteurs biologiques
Les éléments biologiques qui affectent la respiration incluent :
* L'âge [4](#page=4).
* La constitution physique et les capacités corporelles [4](#page=4).
* La posture adoptée par l'individu [4](#page=4).
* L'état d'hydratation et l'alimentation [4](#page=4).
* La qualité et la durée du sommeil [4](#page=4).
* L'intégrité des voies respiratoires [4](#page=4).
#### 3.1.2 Facteurs psychologiques
Les facteurs psychologiques qui ont une incidence sur la respiration sont principalement :
* Les émotions ressenties par la personne [4](#page=4).
* La valeur que l'individu accorde aux activités physiques [4](#page=4).
#### 3.1.3 Facteurs environnementaux
L'environnement dans lequel une personne évolue exerce une influence significative sur sa respiration :
* La qualité de l'air ambiant, incluant la pollution atmosphérique, la présence de pollens, de poussières, et de monoxyde de carbone (CO) [4](#page=4).
* Les conditions climatiques [4](#page=4).
* Le tabagisme, qu'il soit actif ou passif [4](#page=4).
* L'altitude [4](#page=4).
#### 3.1.4 Facteurs sociologiques
Les aspects sociologiques affectant la respiration comprennent :
* Les conditions de logement [4](#page=4).
* L'environnement de travail [4](#page=4).
### 3.2 Affections respiratoires et maladies associées
Plusieurs catégories de maladies peuvent affecter le système respiratoire et les fonctions vitales associées [4](#page=4).
#### 3.2.1 Maladies du système respiratoire
Les affections primaires du système respiratoire incluent, mais ne sont pas limitées à :
* L'asthme [4](#page=4).
* La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [4](#page=4).
#### 3.2.2 Maladies cardiaques et vasculaires
Les maladies affectant le cœur et les vaisseaux sanguins peuvent également impacter la respiration, comme dans le cas d'une décompensation cardiaque [4](#page=4).
#### 3.2.3 Autres maladies influentes
D'autres systèmes corporels et types de maladies peuvent avoir des répercussions sur la respiration :
* Les maladies neurologiques [4](#page=4).
* Les maladies de l'appareil locomoteur, telles que les myopathies [4](#page=4).
* Les maladies métaboliques [4](#page=4).
* Les maladies sanguines [4](#page=4).
### 3.3 Appareillages et matériel de suppléance
Divers appareillages et dispositifs de suppléance sont utilisés pour assister la fonction respiratoire [4](#page=4).
#### 3.3.1 Matériel d'inhalothérapie
Ce matériel est utilisé pour administrer des médicaments par inhalation [4](#page=4).
#### 3.3.2 Matériel d'oxygénothérapie
Ce dispositif permet de fournir de l'oxygène supplémentaire aux patients [4](#page=4).
#### 3.3.3 Canule de trachéotomie
Une canule de trachéotomie est utilisée pour maintenir une voie aérienne ouverte [4](#page=4).
#### 3.3.4 Autres assistances respiratoires
D'autres formes de matériel d'assistance respiratoire existent pour soutenir la ventilation [4](#page=4).
### 3.4 Traitement médicamenteux
Le traitement médicamenteux d'un patient peut également influencer son état respiratoire [4](#page=4).
### 3.5 Observation de la respiration et des symptômes
L'observation de la respiration et des symptômes associés est cruciale dans plusieurs situations cliniques [4](#page=4).
#### 3.5.1 Quand observer ?
L'observation doit être effectuée :
* Chaque fois que la situation du patient semble le justifier [4](#page=4).
* Lorsqu'il y a une "PM" (nécessité de précision sur ce sigle dans le document source) [4](#page=4).
---
# Définitions et terminologie des concepts respiratoires
Ce chapitre présente un vocabulaire technique essentiel lié à la fonction respiratoire, aux échanges gazeux et aux différents états pathologiques.
### 4.1 Surveillance du patient sous oxygénothérapie
L'oxygénothérapie vise à éliminer les signes d'anoxie. Son efficacité est évaluée par l'observation du patient et de l'appareillage [26](#page=26).
#### 4.1.1 Observation du patient
L'observation du patient se concentre sur plusieurs aspects :
* **Téguments:** La coloration de la peau et des conjonctives doit être normale. La transpiration devrait diminuer, et il faut prévenir les escarres au niveau du nez et des oreilles [26](#page=26).
* **Signes vitaux:** Cela inclut la surveillance du pouls, de la pression artérielle (T.A.) pour s'assurer qu'elle est dans des valeurs normales, de la fréquence respiratoire, et de la saturation en oxygène pulsée (SpO2) et artérielle (SaO2) qui doit se situer entre 95 et 100% [26](#page=26).
* **État neuro-psychique:** L'anxiété, l'agitation et la somnolence doivent diminuer [26](#page=26).
* **Accidents:** Il est crucial d'être vigilant face aux erreurs de technique, aux erreurs de débit, aux mauvaises interprétations des symptômes et aux défauts de surveillance [26](#page=26).
#### 4.1.2 Surveillance de l'appareillage
La surveillance de l'appareillage comprend :
* L'état général du matériel [26](#page=26).
* La stabilité du débit d'oxygène [26](#page=26).
* L'étanchéité du circuit, du montage et des raccords [26](#page=26).
* La sécurité du patient et des personnes avoisinantes [26](#page=26).
### 4.2 Terminologie et vocabulaire
Voici les termes clés relatifs à la fonction respiratoire et aux échanges gazeux :
* **P:** Symbole représentant la pression gazeuse [26](#page=26).
* **PO2 (ou PaO2):** Pression partielle d'oxygène dans le sang artériel [26](#page=26).
* **PCO2 (ou PaCO2):** Pression partielle du gaz carbonique (dioxyde de carbone) dans le sang artériel [26](#page=26).
* **SpO2:** Saturation pulsée de l'hémoglobine en oxygène. C'est une mesure non invasive de la quantité d'hémoglobine saturée en oxygène [26](#page=26).
* **FiO2:** Fraction d'oxygène dans le gaz inspiré. Il s'agit du pourcentage d'oxygène dans l'air que le patient respire [26](#page=26).
* **Hypoxie et anoxie:** Termes désignant une baisse de la pression partielle d'oxygène (PO2) dans les tissus. L'anoxie représente l'absence quasi totale d'oxygène [26](#page=26).
* **Hypoxémie et anoxémie:** Termes indiquant un manque d'oxygène (O2) dans le sang. L'anoxémie signifie une absence quasi totale d'oxygène dans le sang [26](#page=26).
* **Hyperoxie:** Augmentation de la pression partielle d'oxygène (PO2) [26](#page=26).
* **Hypercapnie:** Excès de gaz carbonique (dioxyde de carbone) dans le sang, se traduisant par une augmentation de la PCO2 [26](#page=26).
* **Acidose:** Désigne un excès d'acide carbonique (H2CO3) dans le sang, souvent lié à une accumulation de CO2 [26](#page=26).
* **Normobare:** Qualifie un gaz dont la pression est égale à la pression atmosphérique [26](#page=26).
* **Hyperbare:** Qualifie un gaz dont la pression est supérieure à la pression atmosphérique [26](#page=26).
* **P. atm.:** Pression atmosphérique, équivalente à 1 bar ou 760 mm de mercure (mm Hg) [26](#page=26).
> **Tip :** Comprendre ces définitions est fondamental pour interpréter correctement les paramètres de surveillance des patients, particulièrement ceux sous oxygénothérapie, et pour identifier rapidement toute dégradation de leur état respiratoire. Une vigilance constante sur les signes cliniques et l'appareillage est primordiale.
---
## Erreurs courantes à éviter
- Révisez tous les sujets en profondeur avant les examens
- Portez attention aux formules et définitions clés
- Pratiquez avec les exemples fournis dans chaque section
- Ne mémorisez pas sans comprendre les concepts sous-jacents
Glossary
| Term | Definition |
|------|------------|
| Eupnée | Fréquence respiratoire normale, se situant généralement entre 12 et 20 respirations par minute chez l'adulte au repos. |
| Bradypnée | Ralentissement anormal de la fréquence respiratoire, en deçà de 12 respirations par minute, considéré comme pathologique. |
| Tachypnée | Augmentation de la fréquence respiratoire au-delà de 20 respirations par minute, avec un volume courant conservé, pouvant être physiologique ou pathologique. |
| Polypnée | Augmentation de la fréquence respiratoire au-delà de 20 respirations par minute, accompagnée d'une diminution du volume courant, pouvant être physiologique ou pathologique. |
| Dyspnée | Sensation de difficulté à respirer, caractérisée par une détresse respiratoire, une oppression, ou une angoisse, pouvant survenir à l'effort ou au repos. |
| Orthopnée | Difficulté à respirer en position couchée, qui s'améliore lorsque le patient est mis en position assise. |
| Respiration stertoreuse | Ronflement causé par un encombrement dans la trachée ou les voies aériennes supérieures. |
| Respiration striduleuse | Sifflement respiratoire indiquant une obstruction ou un rétrécissement des voies aériennes supérieures. |
| Cyanose | Coloration bleuâtre de la peau et des muqueuses due à une quantité excessive d'hémoglobine désoxygénée dans les capillaires sanguins. |
| Tirage | Dépression des parties molles du thorax, notamment les espaces intercostaux, survenant pendant l'inspiration, souvent causée par un obstacle dans les voies aériennes supérieures. |
| Expectoration | Sécrétions provenant des voies respiratoires (trachée, bronches, alvéoles pulmonaires) et expulsées par la toux. |
| Hémoptysie | Expectoration de sang provenant des voies respiratoires. |
| Oxygénothérapie | Traitement administrant de l'oxygène médical (O2) à une concentration ou pression supérieure à celle de l'air ambiant pour assurer une hématose normale. |
| Isobare (Oxygénothérapie) | Méthode d'administration d'oxygène pur à la pression atmosphérique. |
| Hyperbare (Oxygénothérapie) | Méthode d'administration d'oxygène à une pression supérieure à la pression atmosphérique, le sujet étant placé dans une enceinte étanche. |
| Hypoxémie | Manque d'oxygène dans le sang, se manifestant par une diminution de la PO2 (pression partielle d'oxygène) artérielle. |
| Hypoxie | Baisse de la PO2 dans les tissus, résultant d'un apport insuffisant d'oxygène aux cellules. |
| Inhalothérapie (Aérosolthérapie) | Administration de particules médicamenteuses sous forme de brouillard (poudre ou gouttelettes) dans les voies respiratoires. |
| Nébuliseur | Appareil transformant une solution liquide en un brouillard de fines gouttelettes inhalées par le patient, utilisé en inhalothérapie. |
| Aérosol-doseur | Dispositif délivrant un brouillard de particules thérapeutiques dans un gaz ou l'air, activé par le patient lors de l'inspiration. |
| Chambre d'inhalation | Dispositif utilisé avec un aérosol-doseur pour améliorer l'administration du médicament, notamment chez les enfants ou en cas de difficulté de coordination. |
| Inhalateur à poudre sèche | Système délivrant une dose de médicament sous forme de poudre lors de l'inhalation par le patient, sans gaz propulseur. |
| SpO2 | Saturation pulsée de l'hémoglobine en oxygène, mesurée par un oxymètre de pouls, représentant le pourcentage d'hémoglobine saturée en oxygène dans le sang artériel. |
| FiO2 | Fraction d'oxygène dans le gaz inspiré, indiquant la concentration d'oxygène administrée au patient. |
| Hypercapnie | Excès de gaz carbonique dans le sang, caractérisé par une augmentation de la PCO2 (pression partielle de dioxyde de carbone) artérielle. |
| Acidose | Accumulation excessive d'acide dans le sang, souvent liée à un excès d'acide carbonique, entraînant une diminution du pH sanguin. |