Cover
Comença ara de franc Le Système tégumentaire 23-24.pdf
Summary
# Structure et composition du système tégumentaire
Voici une synthèse détaillée sur la structure et la composition du système tégumentaire, élaborée pour un examen.
## 1. Le système tégumentaire
Le système tégumentaire est un ensemble d'organes travaillant ensemble pour assurer des fonctions spécifiques, comprenant principalement la peau, les poils, les glandes sébacées et sudoripares, les ongles et les récepteurs sensitifs [3](#page=3).
### 1.1 La peau
La peau, décrite comme un "garde du corps" protège l'organisme des agressions environnementales, régule la température par la transpiration et est un organe de sensibilité. Elle recouvre une superficie d'environ 2 mètres carrés chez l'adulte, pèse environ 4 à 5 kilogrammes et son épaisseur varie de 1,5 à 4 millimètres. La peau se renouvelle constamment. La dermatologie est la branche médicale qui étudie la peau [4](#page=4) [5](#page=5).
#### 1.1.1 Constitution de la peau
La peau est composée de deux couches principales: l'épiderme, la couche externe et la plus fine, constituée de tissu épithélial, et le derme, la couche sous-jacente plus épaisse, composée principalement de tissu conjonctif dense. L'hypoderme, ou tissu sous-cutané, se trouve sous le derme et relie la peau aux structures sous-jacentes, permettant la mobilité et l'étirement. Il est composé de tissu conjonctif aréolaire et de tissu adipeux [6](#page=6).
> **Tip:** Comprendre la différence entre l'épiderme et le derme est fondamental, car ils ont des origines embryologiques et des compositions tissulaires distinctes.
### 1.2 L'épiderme
L'épiderme est un épithélium pavimenteux stratifié et kératinisé. Il est composé de plusieurs types cellulaires organisés en différentes couches [9](#page=9).
#### 1.2.1 Les types cellulaires de l'épiderme
* **Kératinocytes:** Ils représentent 90% des cellules épidermiques. Ils proviennent de la couche basale, se divisent par mitose et produisent la kératine, une protéine fibreuse et résistante qui protège et imperméabilise la peau. Les kératinocytes sont reliés par des jonctions serrées pour assurer la résistance à l'étirement. Ils migrent vers la surface en libérant la kératine et meurent au cours de ce processus. L'épiderme se renouvelle complètement tous les 25 à 45 jours par la chute de millions de kératinocytes morts. Les frictions peuvent accélérer leur production [10](#page=10).
* **Mélanocytes:** Ces cellules, moins nombreuses, synthétisent la mélanine, un pigment qui colore les kératinocytes. La mélanine agit comme un bouclier contre les effets nocifs des rayons ultraviolets (UV) solaires [11](#page=11).
* **Cellules de Langerhans (Macrophages intraépidermiques):** Elles sont produites dans la moelle osseuse et migrent vers l'épiderme où elles s'intercalent entre les kératinocytes. Elles constituent une première ligne de défense immunitaire en captant les antigènes étrangers et en activant le système immunitaire. Il ne faut pas les confondre avec les îlots de Langerhans du pancréas [12](#page=12).
* **Cellules de Merkel (Épithélioïdocytes du tact):** Situées à la jonction épiderme-derme, elles sont reliées à des neurofibres sensitives formant des disques tactiles. Elles jouent un rôle de récepteurs sensoriels du toucher [14](#page=14).
#### 1.2.2 Les couches de l'épiderme
L'épiderme est constitué de 4 ou 5 couches de cellules selon la localisation [15](#page=15):
* **Couche cornée:** C'est la couche la plus superficielle, représentant environ trois quarts de l'épaisseur de l'épiderme. Elle est composée de 20 à 30 strates de kératinocytes aplatis et morts, mais qui assurent une fonction protectrice essentielle contre l'abrasion, la pénétration et protègent les couches plus profondes. Elle est quasiment imperméable et subit une desquamation [16](#page=16).
* **Couche claire:** Cette fine bande translucide, composée de kératinocytes morts et aplatis, n'existe que dans la peau épaisse, notamment sur la paume des mains, la plante des pieds et le bout des doigts [18](#page=18).
* **Couche granuleuse:** (Non décrite en détail dans les pages fournies, mais mentionnée comme couche intermédiaire) [15](#page=15).
* **Couche épineuse:** (Non décrite en détail dans les pages fournies, mais mentionnée comme couche intermédiaire) [15](#page=15).
* **Couche basale (germinative):** C'est la couche la plus profonde de l'épiderme, fixée au derme par une bordure ondulée. Elle est composée d'une seule strate de kératinocytes, dont certaines sont des cellules souches qui se divisent pour produire de nouveaux kératinocytes. Les kératinocytes migrent vers la surface, leur noyau dégénère, menant à leur mort et leur élimination. Si la couche basale est largement détruite, la peau ne peut plus se régénérer et une greffe est nécessaire [19](#page=19).
> **Tip:** La desquamation de la couche cornée est un processus continu qui permet le renouvellement cutané. Les pellicules sont des agglomérats de cellules kératinisées [21](#page=21).
> **Example:** Le cycle complet de formation, ascension, kératinisation et détachement des cellules épidermiques dure environ 4 semaines [21](#page=21).
### 1.3 Le derme
Le derme est une couche de tissu conjonctif résistant et flexible. Il contient des fibres de collagène, des fibres élastiques, des vaisseaux sanguins et lymphatiques, des nerfs, des glandes, des follicules pileux et des récepteurs. Le derme est divisé en deux zones: la zone papillaire et la zone réticulaire [23](#page=23) [24](#page=24).
#### 1.3.1 La zone papillaire
La zone papillaire est la région supérieure du derme. C'est une couche mince de tissu conjonctif lâche composée de fines fibres d'élastine et de collagène entrelacées, permettant le passage des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses. Les macrophages y circulent librement. Elle est parsemée de papilles dermiques, des éminences en forme de doigt qui abritent des terminaisons nerveuses (récepteurs de la douleur et du toucher) [25](#page=25).
##### 1.3.1.1 Les crêtes épidermiques
Dans les creux formés par les papilles dermiques se trouvent les crêtes épidermiques, particulièrement développées dans la peau épaisse. La disposition de ces crêtes est génétiquement déterminée, unique à chaque individu et immuable. Elles sont visibles à la surface de la peau. Les glandes sudoripares s'ouvrant le long des crêtes épidermiques expliquent la formation des empreintes digitales par la fine couche de transpiration laissée sur les surfaces touchées [27](#page=27).
> **Example:** Les empreintes digitales se forment vers la 8ème semaine de grossesse et dépendent de facteurs génétiques et environnementaux fœtaux. Elles sont uniques, même chez les vrais jumeaux [29](#page=29).
#### 1.3.2 La zone réticulaire
La zone réticulaire est la partie plus profonde du derme, représentant environ 80% de son épaisseur. Elle est rattachée aux organes sous-jacents par l'hypoderme et est bien irriguée par les vaisseaux sanguins. Elle est composée de tissu conjonctif dense avec [31](#page=31):
* **Fibres de collagène:** Elles sont flexibles, résistent aux forces de tension et confèrent une résistance mécanique à l'étirement. Contrairement à l'élastine, le collagène est inextensible et résiste bien à la traction [31](#page=31).
* **Fibres d'élastine:** Elles confèrent au derme sa capacité à retrouver sa forme après un étirement [31](#page=31).
La zone réticulaire contient également du tissu adipeux, des follicules pileux, des nerfs, des vaisseaux, des glandes sébacées, des glandes sudoripares et des fibres musculaires lisses [34](#page=34).
> **Tip:** Les lignes de tension (ou lignes de Langer) correspondent aux séparations entre les faisceaux de fibres de collagène dans la couche réticulaire. Les incisions chirurgicales parallèles à ces lignes guérissent plus rapidement [33](#page=33).
##### 1.3.2.1 Lignes de flexion et lignes de tension
* **Lignes de flexion:** Elles se forment là où le derme est plus solidement fixé aux structures sous-jacentes, notamment près des articulations. Elles sont visibles sur les mains, les doigts, les poignets, la plante des pieds et les orteils [32](#page=32).
* **Lignes de tension (ou lignes de Langer):** Elles ne sont pas visibles de l'extérieur et correspondent aux séparations entre les faisceaux de fibres collagènes de la couche réticulaire. Leur trajectoire est longitudinale ou circulaire selon l'endroit [33](#page=33).
#### 1.3.3 Déséquilibres homéostatiques du derme
* **Vergetures:** Elles résultent d'une déchirure dermique provoquée par un étirement extrême de la peau, comme lors de la grossesse ou de l'obésité [35](#page=35).
* **Ampoules:** Elles sont causées par la séparation des couches épidermique et dermique, formant une poche remplie de liquide interstitiel suite à une brûlure ou une friction [35](#page=35).
> **Example:** Une coupure superficielle et douloureuse sans saignement indique une atteinte de l'épiderme, car le derme, mieux nourri, contient les vaisseaux sanguins responsables du saignement [36](#page=36).
---
# Fonctions et caractéristiques de la peau
La peau, notre plus grand organe, joue un rôle multifonctionnel essentiel dans la protection, la perception sensorielle et la régulation de l'homéostasie corporelle, ses caractéristiques telles que la couleur et l'élasticité étant influencées par divers pigments et subissant des modifications avec le vieillissement [4](#page=4).
### 2.1 Caractéristiques générales de la peau
La peau recouvre une superficie d'environ 2 mètres carrés chez l'adulte et pèse approximativement 4 à 5 kilogrammes. Son épaisseur varie entre 1,5 et 4 millimètres selon la région du corps. Elle se renouvelle constamment. La dermatologie est la branche de la médecine qui étudie les fonctions et affections de la peau [4](#page=4) [5](#page=5).
### 2.2 La couleur de la peau
La couleur de la peau est principalement déterminée par trois pigments: la mélanine, le carotène et l'hémoglobine [37](#page=37).
#### 2.2.1 La mélanine
La mélanine est un pigment produit par les mélanocytes dans l'épiderme. Sa teinte varie du jaune pâle au noir, incluant des tons de rouge et de brun. Le type et la quantité de mélanine déterminent la couleur de la peau. Les taches de rousseur sont des accumulations locales de mélanine. La mélanine colore également l'épiderme, les cheveux et les poils. L'exposition au soleil stimule la production de mélanine, entraînant le bronzage et offre une protection contre les rayons ultraviolets [38](#page=38).
Une exposition excessive au soleil, malgré les effets protecteurs de la mélanine, peut endommager la peau provoquant l'agglutination des fibres élastiques (aspect tanné) une dépression temporaire du système immunitaire et potentiellement des altérations de l'ADN pouvant mener à un cancer de la peau. Certaines substances chimiques peuvent induire une photosensibilité [39](#page=39).
L'incapacité héréditaire à produire de la mélanine conduit à l'albinisme. L'absence partielle ou complète de mélanocytes dans certaines régions cutanées cause le vitiligo [40](#page=40).
#### 2.2.2 Le carotène
Le carotène est un pigment dont les teintes vont du jaune à l'orangé. Il est transformé en vitamine A, essentielle pour la vision. Le carotène s'accumule principalement dans la couche cornée et l'hypoderme contribuant à la coloration jaunâtre de la peau en association avec la mélanine. Il est également utilisé comme activateur de bronzage [41](#page=41).
#### 2.2.3 L'hémoglobine
L'hémoglobine est un pigment présent dans les globules rouges du sang, situé dans les vaisseaux sanguins du derme. Elle est indispensable au transport de l'oxygène. L'hémoglobine est rouge lorsqu'elle est oxygénée (sang artériel) et bleue lorsqu'elle a perdu son oxygène (sang veineux). Chez les personnes à peau claire, l'hémoglobine confère une teinte rosée. Une insuffisance d'oxygénation entraîne une coloration bleutée, appelée cyanose [42](#page=42).
### 2.3 Déséquilibres homéostatiques et couleur de la peau
L'examen de la couleur de la peau peut révéler certains états émotionnels ou pathologies [43](#page=43).
* **Cyanose:** Indique une oxygénation insuffisante [43](#page=43).
* **Pâleur:** Peut être due à la peur, au stress, à une anémie ou à une hypotension [43](#page=43).
* **Rougeur ou érythème:** Peut signaler la gêne, la fièvre, l'hypertension, une inflammation ou une allergie [43](#page=43).
* **Ictère (jaunisse):** Suggère un problème hépatique [43](#page=43).
* **Ecchymose ou hématome (bleus):** Leur couleur évolue avec le temps [43](#page=43).
### 2.4 Fonctions de la peau
La peau remplit de multiples fonctions protectrices, sensorielles et régulatrices [70](#page=70) [71](#page=71).
#### 2.4.1 Protection
La peau assure une protection chimique, physique et biologique [70](#page=70).
* **Protection chimique :**
* Mélanine [70](#page=70).
* Acidité de la sueur [70](#page=70).
* Substances bactéricides du sébum [70](#page=70).
* **Protection physique (ou mécanique) :**
* Continuité de l'épiderme [70](#page=70).
* Résistance des cellules kératinisées à l'abrasion et aux frottements [70](#page=70).
* **Protection biologique (ou immunitaire) :**
* Cellules de Langerhans [70](#page=70).
* Cellules de Granstein [70](#page=70).
* Macrophages du derme [70](#page=70).
#### 2.4.2 Autres fonctions
* **Absorption:** [71](#page=71).
* **Excrétion:** Élimination de déchets azotés et de NaCl en cas de transpiration abondante [71](#page=71).
* **Régulation thermique:** [71](#page=71).
* **Réservoir sanguin:** [71](#page=71).
* **Synthèse de vitamine D:** Les molécules de cholestérol modifiées dans l'épiderme se transforment en vitamine D sous l'action des UV [71](#page=71).
* **Détection de sensations cutanées :**
* **Sensations tactiles:** Incluant le toucher, la pression et la vibration, détectées par des fibres nerveuses, des corpuscules tactiles, des disques de Merkel, des corpuscules de Meissner et de Ruffini, ainsi que de Paccini [71](#page=71).
* **Sensations thermiques:** Détectées par des thermorécepteurs [71](#page=71).
* **Sensations douloureuses:** Détectées par des nocicepteurs [71](#page=71).
### 2.5 Le vieillissement cutané
Le vieillissement de la peau entraîne plusieurs modifications physiologiques et apparence [73](#page=73) [74](#page=74) [75](#page=75) [76](#page=76).
* **Amincissement et sensibilité accrue aux contusions:** Le processus de renouvellement des cellules épidermiques ralentit [74](#page=74).
* **Sécheresse:** Les substances lubrifiantes produites par les glandes se raréfient [74](#page=74).
* **Augmentation du risque de cancer cutané:** Causée par la diminution des mélanocytes et des macrophages intraépidermiques [74](#page=74).
* **Diminution de l'élasticité:** Les fibres élastiques s'agglutinent et dégénèrent, tandis que les fibres collagènes durcissent et diminuent. Ces altérations sont accélérées par l'exposition prolongée au soleil et au vent [75](#page=75).
* **Intolérance au froid:** La couche hypodermique diminue [75](#page=75).
* **Apparition de rides:** Liées à la diminution de l'élasticité et à la perte de tissu sous-cutané [75](#page=75).
* **Poils plus clairsemés:** Le nombre de follicules pileux actifs diminue à partir de 50 ans [76](#page=76).
* **Changement de couleur des poils et cheveux:** Les gènes responsables du grisonnement et de la calvitie sont activés par une déficience de production de mélanine [76](#page=76).
### 2.6 Applications cliniques
La couleur de la peau et des muqueuses a une valeur diagnostique significative (ex: cyanose, ictère, érythème, pâleur). La chimiothérapie, en interrompant le développement des cellules à division rapide, affecte également la matrice des poils. Le système tégumentaire est utilisé pour l'administration de certains médicaments par voie transdermique ou transcutanée, particulièrement pour les substances rapidement éliminées par le corps, tels que la nitroglycérine, la scopolamine, l'œstradiol, la nicotine et le fentanyl [77](#page=77).
---
# Annexes de la peau et leurs fonctions
Les annexes de la peau sont des structures spécialisées dérivées de l'épiderme qui remplissent diverses fonctions vitales pour l'organisme. Elles comprennent les poils, les ongles, les glandes sudoripares et les glandes sébacées [44](#page=44).
### 3.1 Les poils
Les poils sont disséminés sur la quasi-totalité du corps et jouent plusieurs rôles protecteurs. Les cheveux protègent du froid et du soleil tandis que les sourcils et les cils protègent les yeux des corps étrangers. Les poils des narines contribuent à la protection des voies respiratoires [46](#page=46).
#### 3.1.1 Structure et production du poil
Le poil est produit par le follicule pileux et est constitué de cellules kératinisées. La couleur des poils et des cheveux dépend de la quantité et du type de mélanine, produite par les mélanocytes présents dans le bulbe pileux [47](#page=47).
#### 3.1.2 Le follicule pileux
Le follicule pileux est une cavité dans laquelle s'insère la racine du poil, partie non visible. Il s'étend de la surface de l'épiderme au derme, et parfois même jusqu'à l'hypoderme. Sa base, plus large, est appelée le bulbe pileux [49](#page=49).
Le follicule pileux est vascularisé par des vaisseaux sanguins au niveau du bulbe et innervé par des fibres nerveuses enroulées autour du follicule. Il est également associé à un muscle arrecteur [50](#page=50).
#### 3.1.3 Le muscle arrecteur du poil
Le muscle arrecteur (ou horripilateur) du poil est un muscle lisse dont la contraction provoque le redressement du poil, entraînant la "chair de poule". Cette contraction a également pour effet de pousser le sébum hors du follicule pileux vers la surface de la peau [51](#page=51).
#### 3.1.4 Types de poils et croissance
Il existe deux catégories principales de poils: le duvet (clair et fin) et les poils adultes (épais, plus longs et plus foncés). De nombreux facteurs influencent la croissance et la densité des poils, notamment la nutrition, les hormones, la génétique, et des facteurs externes qui augmentent la circulation sanguine dans le derme. La croissance des poils est d'environ 2 mm par semaine. La durée de vie des poils est variable: environ 4 ans pour les cheveux et 3 à 4 mois pour les sourcils [52](#page=52).
#### 3.1.5 Déséquilibres liés aux poils
Des déséquilibres peuvent survenir, tels que l'hirsutisme. Une raréfaction soudaine des cheveux peut être due à un stress, un choc, un accident ou une intervention chirurgicale. Une perte de cheveux importante peut résulter de dérèglements hormonaux, de graves carences nutritionnelles, de chimiothérapies ou de l'utilisation d'antidépresseurs. La calvitie peut être d'origine génétique ou liée à l'âge [53](#page=53).
### 3.2 Les ongles
L'ongle est une modification écailleuse de l'épiderme, composée de cellules dures et kératinisées empilées. Les ongles jouent un rôle dans la manipulation de petits objets, le grattage, et assurent une fonction de protection. Ils sont constitués d'une extrémité libre, d'un corps et d'une racine [54](#page=54).
#### 3.2.1 Structure et croissance de l'ongle
L'ongle repose sur un épiderme appelé le lit de l'ongle. La matrice, partie proximale épaisse de la couche basale, est responsable de la croissance de l'ongle. Si la matrice est détruite, l'ongle ne repousse plus. La croissance moyenne des ongles est d'environ 1 mm par semaine. Les ongles se renouvellent complètement en environ 6 mois [55](#page=55).
#### 3.2.2 Caractéristiques de l'ongle
L'ongle est de teinte rosée en raison de la présence de capillaires sous-jacents. La lunule est le croissant blanchâtre visible sur la partie la plus épaisse de la matrice. Les bords latéraux et proximaux de l'ongle sont recouverts d'un pli cutané, le repli unguéal. Le repli unguéal proximal déborde sur le corps de l'ongle, formant la cuticule (éponychium) [56](#page=56).
### 3.3 Les glandes cutanées
Les glandes cutanées sont de deux types principaux: les glandes sudoripares et les glandes sébacées. Les glandes sudoripares se divisent en glandes eccrines (ou mérocrines) et glandes apocrines [57](#page=57).
#### 3.3.1 Les glandes sudoripares
Les glandes sudoripares sont des glandes exocrines réparties sur tout le corps, à l'exception des mamelons et de certaines parties génitales externes. Elles se distinguent en deux types selon leur structure, leur emplacement et leur type de sécrétion: les glandes sudoripares eccrines et les glandes sudoripares apocrines [58](#page=58).
##### 3.3.1.1 Les glandes sudoripares eccrines
Les glandes sudoripares eccrines sont les plus nombreuses, comptant plus de 3 millions d'unités, et sont particulièrement présentes sur la paume des mains, la plante des pieds et le front. Ce sont des glandes tubuleuses en spirale dont la partie sécrétrice se trouve dans le derme, voire l'hypoderme. Leur canal excréteur débouche sur un pore à la surface de la peau [59](#page=59).
Ces glandes fonctionnent toute la vie et sécrètent la sueur (transpiration). La sueur est un liquide acide composé principalement d'eau (99%), d'électrolytes (essentiellement chlorure de sodium), de déchets métaboliques (urée, acide urique, ammoniac), et de faibles quantités de substances médicamenteuses [61](#page=61).
Leurs rôles principaux sont la thermorégulation (prévention du réchauffement du corps), l'hydratation et l'élimination des déchets [61](#page=61).
##### 3.3.1.2 Les glandes sudoripares apocrines
Les glandes sudoripares apocrines sont moins nombreuses (environ 2000) et confinées aux régions axillaires et ano-génito-périnéales. Ce sont des glandes tubuleuses plus grosses dont la portion sécrétrice se situe dans le derme et dont le canal excréteur débouche dans un follicule pileux. Leur sécrétion est composée des éléments de base de la sueur aqueuse, ainsi que de molécules organiques telles que des lipides, des protéines et des phéromones. La sécrétion est plus visqueuse et initialement inodore, devenant odorante à cause des bactéries présentes à la surface de la peau. Ces glandes commencent à fonctionner à la puberté [62](#page=62).
Leur rôle dans la thermorégulation est réduit. Chez les animaux, elles sont considérées comme des glandes odoriférantes pour le marquage territorial et la reconnaissance olfactive. Chez l'humain, leur rôle est sujet à controverse. Elles sont activées sous l'effet de la douleur et de stimuli psychiques, avec une activité accrue par la stimulation sexuelle. Leur taille varie selon les phases du cycle menstruel féminin. Leur sécrétion pourrait agir comme des phéromones, des messagers chimiques déclenchant des réactions chez d'autres membres de la même espèce [63](#page=63).
##### 3.3.1.3 Différences entre glandes eccrines et apocrines
Il existe des différences notables entre les glandes sudoripares eccrines et apocrines concernant leur nombre, leur localisation, leur structure, le type de canal excréteur et la composition de leur sécrétion [64](#page=64).
#### 3.3.2 Les glandes sébacées
Les glandes sébacées sont des glandes exocrines réparties sur tout le corps, à l'exception de la paume des mains et de la plante des pieds. Elles sont plus abondantes dans certaines régions comme le visage, le dos et le cuir chevelu. La plupart des glandes sébacées sont annexées aux follicules pileux, mais elles peuvent aussi être indépendantes dans certaines zones comme les paupières, la lèvre supérieure, l'aréole du sein, le prépuce et les muqueuses génitales féminines. Leur taille est inversement proportionnelle à la taille du poil [66](#page=66).
##### 3.3.2.1 Production du sébum
Les glandes sébacées sécrètent le sébum, une substance constituée de lipides, de protéines, de débris cellulaires et de substances bactéricides. La sécrétion de sébum est stimulée par les hormones androgènes (testostérone). D'autres facteurs comme l'âge influencent cette sécrétion, avec un pic chez le nouveau-né et à la puberté. Le sébum est déversé soit dans un follicule pileux, soit vers un pore à la surface de la peau [67](#page=67).
##### 3.3.2.2 Rôles du sébum
Le sébum a plusieurs rôles importants: il possède une action bactéricide. Il contribue à réduire l'évaporation de l'eau, notamment en cas de faible humidité externe. De plus, le sébum assure la lubrification et l'assouplissement de la peau, des poils et des cheveux. Une sécrétion excessive de sébum est appelée séborrhée [69](#page=69).
---
# Thermorégulation et équilibre thermique
La thermorégulation est l'ensemble des processus physiologiques et comportementaux permettant de maintenir la température corporelle interne dans des limites restreintes, assurant ainsi l'homéostasie. Elle repose sur un équilibre entre la production de chaleur (thermogenèse) et la perte de chaleur (thermolyse) dont le centre de contrôle est l'hypothalamus [80](#page=80) [81](#page=81).
### 4.1 Définition et principes fondamentaux
La thermorégulation désigne les mécanismes par lesquels l'organisme maintient sa température interne constante, indépendamment de son métabolisme ou de la température extérieure. Cet équilibre thermique est primordial pour le bon fonctionnement des processus physiologiques. Les variations physiologiques de la température corporelle peuvent être influencées par le rythme nycthéméral, les hormones comme la progestérone, l'âge (nouveau-nés et sujets âgés), l'activité physique et les émotions [79](#page=79) [80](#page=80) [82](#page=82).
### 4.2 Apports et pertes de chaleur
Les apports de chaleur proviennent de la production interne (thermogénèse) et de l'absorption de chaleur de l'environnement extérieur. Les pertes de chaleur, appelées thermolyse, s'effectuent par quatre modes d'échanges thermiques: le rayonnement, la convection, la conduction et l'évaporation [83](#page=83).
#### 4.2.1 Mécanismes d'échanges thermiques
* **Rayonnement (Radiation)**: Transfert de chaleur sous forme d'ondes infrarouges entre objets de températures différentes, sans contact physique, du plus chaud au plus froid [84](#page=84).
* **Convection**: Échange de chaleur entre deux milieux en mouvement de températures différentes. Par exemple, l'échange entre la peau et l'air, ou entre les organes profonds et la périphérie par la circulation sanguine [85](#page=85).
* **Conduction**: Échange de chaleur par contact direct entre deux milieux de températures différentes, sans déplacement relatif. C'est le cas du transfert de chaleur entre la peau et l'eau, le sol ou les vêtements [86](#page=86).
* **Évaporation**: Processus où l'eau absorbe de l'énergie thermique pour se transformer en vapeur d'eau, consommant ainsi de l'énergie thermique. Cela inclut la sudation et la respiration [88](#page=88).
### 4.3 La thermogenèse : production de chaleur
La thermogenèse correspond à la production interne de chaleur par l'organisme. Elle est principalement due aux activités métaboliques, à l'énergie libérée par la contraction musculaire, et à l'action d'hormones comme la thyroxine et l'adrénaline [89](#page=89).
* **Production stable**: Les organes avec un métabolisme stable (cœur, foie) produisent une chaleur constante [89](#page=89).
* **Production variable**: Les muscles squelettiques varient leur production de chaleur en fonction de leur activité ou tension. Au repos, la production de chaleur peut augmenter d'environ 1 degré Celsius par heure [89](#page=89).
#### 4.3.1 Effecteurs de la thermogenèse
Pour augmenter la production de chaleur, l'organisme active plusieurs effecteurs :
* **Vasoconstriction des artérioles cutanées**: Réduit le flux sanguin chaud des organes internes vers la peau, minimisant les pertes. Cela rend la peau pâle et froide [92](#page=92).
* **Production d'adrénaline**: Augmente la vitesse du métabolisme [92](#page=92).
* **Contraction musculaire**: Les mouvements incontrôlés et répétés des muscles, comme le frisson, augmentent la température et le métabolisme [92](#page=92).
* **Sécrétion d'hormones thyroïdiennes**: Augmente le métabolisme général [92](#page=92).
En complément, des modifications comportementales volontaires peuvent être adoptées, telles que le port de vêtements plus chauds, la consommation de boissons ou plats chauds, le changement de posture ou l'augmentation de l'activité physique volontaire [93](#page=93).
### 4.4 La thermolyse : perte de chaleur
La thermolyse désigne les mécanismes de perte de chaleur de l'organisme vers l'environnement extérieur. Elle s'effectue par les quatre modes d'échanges thermiques: rayonnement, conduction, convection, et évaporation [94](#page=94).
#### 4.4.1 Pertes par évaporation
Les pertes par évaporation sont un processus essentiel pour la thermolyse [95](#page=95).
* **Diffusion passive**: Comprend la diffusion respiratoire (environ 300 ml/jour) et la diffusion cutanée passive (environ 600 ml/jour) [95](#page=95).
* **Transpiration active**: L'évaporation de la sueur, sécrétée par les glandes sudoripares eccrines, permet une perte d'eau et de minéraux significative. Les glandes sudoripares eccrines fonctionnent tout au long de la vie et sécrètent un liquide acide composé principalement d'eau (99%), d'électrolytes (chlorure de sodium), de déchets métaboliques (urée, acide urique, ammoniac) et de faibles quantités de substances médicamenteuses. Leurs rôles sont la thermorégulation, l'hydratation et l'élimination des déchets [61](#page=61) [95](#page=95).
#### 4.4.2 Effecteurs de la thermolyse
Les principaux effecteurs de la thermolyse sont :
* **Artérioles cutanées**: Elles subissent une vasodilatation pour augmenter le flux sanguin vers la peau, facilitant ainsi les échanges thermiques avec l'environnement [97](#page=97).
* **Glandes sudoripares**: Elles augmentent leur sécrétion de sueur pour favoriser la perte de chaleur par évaporation [97](#page=97).
Des comportements volontaires peuvent également favoriser la thermolyse, comme rechercher un environnement plus frais, utiliser des ventilateurs ou climatiseurs, ou porter des vêtements amples et de couleurs claires [98](#page=98).
### 4.5 Dérèglements thermiques
Les dérèglements thermiques incluent l'hyperthermie et les hypothermies. Les causes peuvent être diverses, telles que des atteintes du système nerveux central (SNC), une insuffisance cardiaque, une hyperthyroïdie ou des brûlures .
#### 4.5.1 La fièvre
La fièvre est une hyperthermie contrôlée, généralement causée par une infection, des allergies ou des troubles du SNC. Elle se déroule en trois phases :
1. **Montée thermique**: Libération de substances pyrogènes, entraînant une production interne de chaleur par vasoconstriction, frisson et une peau fraîche .
2. **Plateau thermique** : La température corporelle se maintient à un niveau élevé.
3. **Défervescence**: Retour à la température normale par des mécanismes de thermolyse, incluant vasodilatation, peau rouge et chaude, et transpiration .
##### 4.5.1.1 Effets bénéfiques de la fièvre
La fièvre peut avoir des effets bénéfiques :
* Elle inhibe la croissance de certains agents pathogènes .
* Elle augmente la fréquence cardiaque, accélérant le transport des lymphocytes vers les foyers infectieux .
* Elle accélère les réactions chimiques, favorisant la régénération cellulaire .
##### 4.5.1.2 Dangers de la fièvre
Malgré ses bénéfices potentiels, la fièvre présente des dangers :
* Déshydratation .
* Troubles électrolytiques .
* Risque de lésions cérébrales permanentes à très haute température .
* Acidose .
Une température corporelle extrêmement élevée (entre 44,5 et 45,5 degrés Celsius) ou basse (entre 21 et 24 degrés Celsius) peut être mortelle. Une température de 30 degrés Celsius peut entraîner un coma hibernatique .
---
## Erreurs courantes à éviter
- Révisez tous les sujets en profondeur avant les examens
- Portez attention aux formules et définitions clés
- Pratiquez avec les exemples fournis dans chaque section
- Ne mémorisez pas sans comprendre les concepts sous-jacents
Glossary
| Term | Definition |
|------|------------|
| Système tégumentaire | Ensemble d'organes, incluant la peau, les poils, les ongles et les glandes, qui travaillent ensemble pour remplir des fonctions spécifiques comme la protection, la régulation thermique et la sensation. |
| Épiderme | La couche la plus externe et la plus fine de la peau, constituée de tissu épithélial pavimenteux stratifié, responsable de la protection contre les agressions externes et de la production de kératine. |
| Derme | La couche de tissu conjonctif dense située sous l'épiderme, plus épaisse et profonde, contenant des fibres de collagène et d'élastine, des vaisseaux sanguins, des nerfs, des glandes et des follicules pileux. |
| Hypoderme | Tissu sous-cutané situé sous le derme, composé de tissu conjonctif aréolaire et adipeux, qui relie la peau aux structures sous-jacentes et permet sa mobilité. |
| Kératinocytes | Les cellules les plus abondantes de l'épiderme, produisant la kératine, une protéine fibreuse qui protège et imperméabilise la peau. Elles se renouvellent constamment. |
| Kératine | Protéine fibreuse, insoluble dans l'eau et très résistante, produite par les kératinocytes, qui confère protection et imperméabilité à la peau, aux cheveux et aux ongles. |
| Mélanocytes | Cellules de l'épiderme qui synthétisent la mélanine, un pigment qui colore la peau, les cheveux et les poils et protège contre les rayons ultraviolets du soleil. |
| Mélanine | Pigment cutané variant du jaune pâle au noir, dont le type et la quantité déterminent la couleur de la peau, des cheveux et des poils. Elle offre une protection contre les UV. |
| Macrophages intraépidermiques (Cellules de Langerhans) | Cellules immunitaires produites dans la moelle osseuse et migrent vers l'épiderme pour capturer les agents étrangers et activer le système immunitaire. |
| Cellules de Merkel (épithélioïdocytes du tact) | Récepteurs sensoriels situés à la jonction épiderme-derme, liés à une neurofibre sensitive, jouant un rôle dans la perception du toucher. |
| Couche cornée | La couche la plus superficielle de l'épiderme, composée de kératinocytes morts et aplatis, formant une enveloppe protectrice quasi imperméable qui protège contre l'abrasion et la pénétration. |
| Couche basale (germinative) | La couche la plus profonde de l'épiderme, composée de cellules souches qui se divisent pour produire de nouveaux kératinocytes, assurant le renouvellement constant de l'épiderme. |
| Zone papillaire | La région supérieure du derme, une mince couche de tissu conjonctif lâche contenant des papilles dermiques qui abritent des terminaisons nerveuses et des vaisseaux sanguins. |
| Papilles dermiques | Petites éminences en forme de doigt dans la zone papillaire du derme, contenant des terminaisons nerveuses et des capillaires sanguins, qui participent à la formation des empreintes digitales. |
| Crêtes épidermiques | Excroissances de l'épiderme qui se logent dans les creux des papilles dermiques, formant des motifs uniques visibles à la surface de la peau, notamment sur les paumes et les plantes des pieds. |
| Empreintes digitales | Motifs uniques formés par les crêtes épidermiques, déterminés génétiquement et influencés par l'environnement fœtal, utilisés pour l'identification individuelle. |
| Zone réticulaire | La partie la plus profonde du derme, constituant environ 80% de son épaisseur, composée de tissu conjonctif dense avec des fibres de collagène et d'élastine, assurant la résistance mécanique et l'élasticité de la peau. |
| Fibres de collagène | Composants majeurs du derme, inextensibles, qui assurent la résistance mécanique de la peau à la traction et à l'étirement. |
| Fibres d'élastine | Composants du derme qui confèrent à la peau sa capacité à retrouver sa forme après un étirement, contribuant à son élasticité. |
| Lignes de Langer (lignes de tension) | Lignes invisibles à l'extérieur, correspondant aux séparations entre les faisceaux de fibres de collagène dans la couche réticulaire du derme, importantes pour la cicatrisation des incisions chirurgicales. |
| Lignes de flexion | Lignes visibles sur la peau, se formant là où le derme est plus solidement fixé aux structures sous-jacentes, particulièrement visibles près des articulations. |
| Glandes sudoripares | Glandes exocrines réparties sur tout le corps, sécrétant la sueur pour la thermorégulation, l'hydratation et l'élimination des déchets. Il en existe deux types : eccrines et apocrines. |
| Glandes sudoripares eccrines | Les plus nombreuses, sécrétant une sueur aqueuse principalement composée d'eau, d'électrolytes et de déchets métaboliques, jouant un rôle essentiel dans la thermorégulation. |
| Glandes sudoripares apocrines | Moins nombreuses, situées dans les régions axillaires et ano-génito-périnéales, leur sécrétion plus visqueuse contient des lipides et des protéines, et devient odorante par l'action bactérienne. Elles fonctionnent à partir de la puberté. |
| Glandes sébacées | Glandes exocrines, la plupart annexées aux follicules pileux, sécrétant le sébum, une substance lipidique qui lubrifie et assouplit la peau, les poils et les cheveux, et a une action bactéricide. |
| Sébum | Sécrétion lipidique des glandes sébacées, qui assure la lubrification, l'assouplissement de la peau et des poils, et possède des propriétés bactéricides. |
| Thermorégulation | Ensemble des processus physiologiques permettant de maintenir la température corporelle interne dans des limites normales, impliquant un équilibre entre la production de chaleur (thermogenèse) et la perte de chaleur (thermolyse). |
| Thermogenèse | Production interne de chaleur par le corps, résultant des activités métaboliques, de la contraction musculaire et de l'action hormonale. |
| Thermolyse | Perte de chaleur de l'organisme vers l'extérieur par rayonnement, convection, conduction et évaporation. |
| Cyanose | Coloration bleutée de la peau et des muqueuses due à une insuffisance d'oxygénation du sang. |
| Ictère (jaunisse) | Coloration jaune de la peau et des muqueuses causée par une accumulation de bilirubine dans le sang, souvent due à un problème hépatique. |
| Frisson | Contractions musculaires involontaires et répétées visant à augmenter la production de chaleur corporelle en réponse au froid. |
| Vasodilatation | Augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins, ce qui accroît le flux sanguin vers la peau et favorise la perte de chaleur. |
| Vasoconstriction | Réduction du diamètre des vaisseaux sanguins, ce qui diminue le flux sanguin vers la peau et réduit la perte de chaleur. |
| Fièvre | Augmentation contrôlée de la température corporelle, souvent en réponse à une infection ou une inflammation, impliquant une production accrue de chaleur et une réduction des pertes. |
| Pyrogène | Substance qui provoque la fièvre, soit d'origine externe (bactérienne, virale) soit interne (libérée par les cellules immunitaires). |