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Summary
# Comprendre le marché du travail et les flux de travailleurs
Ce sujet analyse les indicateurs du marché du travail tels que le taux de chômage et le taux de participation, ainsi que les déplacements des individus entre l'emploi, le chômage et l'inactivité, en mettant l'accent sur la dynamique des flux.
### 1.1 Mesurer le marché du travail
Les enquêtes sur le marché du travail, comme l'enquête Emploi en France ou le Current Population Survey (CPS) aux États-Unis, sont des outils essentiels pour quantifier les mouvements des travailleurs [4](#page=4).
#### 1.1.1 Définitions clés
* **Population active**: Ensemble des personnes qui ont un emploi ou qui en cherchent activement un [4](#page=4).
* **Taux de participation**: Rapport entre la population active et la population en âge de travailler. Il mesure l' proportion de la population en âge de travailler qui participe au marché du travail [4](#page=4).
* **Taux de chômage**: Part des chômeurs au sein de la population active. Il se calcule comme suit [4](#page=4):
$$ \text{Taux de chômage} = \frac{\text{Nombre de chômeurs}}{\text{Population active}} \times 100 $$
> **Tip:** Il est crucial de comprendre que derrière un même taux de chômage peuvent se cacher des situations très différentes. Un taux de chômage peut refléter soit un marché du travail dynamique avec de nombreux mouvements (embauches et départs), soit un marché stagnant où peu de personnes entrent ou sortent du chômage, et où le chômage devient une situation de plus longue durée pour une fraction de la population [5](#page=5).
#### 1.1.2 Le taux de non-emploi
Certains économistes préfèrent étudier le taux de non-emploi. Celui-ci représente le pourcentage de personnes sans emploi dans la population totale. Cette mesure prend en compte une partie des personnes dites « inactives », qui peuvent être des chômeurs découragés [7](#page=7).
### 1.2 La dynamique des flux de travailleurs
Le marché du travail est caractérisé par d'importants flux, qui traduisent une réallocation constante de la main-d'œuvre.
#### 1.2.1 Flux entre emploi et hors emploi
* À tout moment, des entreprises réduisent leurs effectifs tandis que d'autres en augmentent. Le marché du travail a pour fonction de faciliter cette réallocation [6](#page=6).
* Les flux d'entrées dans l'emploi et de sorties de l'emploi sont constants [6](#page=6).
#### 1.2.2 Flux liés au chômage
* Les mouvements d'entrée et de sortie du chômage sont considérables par rapport au nombre total de chômeurs. Cela suggère que le chômage n'est pas nécessairement un état permanent pour les personnes concernées [6](#page=6).
* Quand le taux de chômage augmente, la probabilité pour un chômeur de trouver un emploi diminue, entraînant une augmentation de la durée moyenne du chômage. Inversement, lorsque le taux de chômage est élevé, une proportion plus importante de travailleurs perd son emploi (taux de séparation plus élevé). Les données américaines entre 1994 et 2010 illustrent cette relation: un taux de chômage élevé est associé à une faible proportion de chômeurs trouvant un emploi [10](#page=10) [11](#page=11) [9](#page=9).
#### 1.2.3 Flux liés à l'inactivité
* Les flux entre l'activité (emploi ou chômage) et l'inactivité sont également significatifs. Une part importante de ces flux provient de l'emploi ou mène à l'emploi [7](#page=7).
* Beaucoup d'individus classés comme « inactifs » peuvent en réalité être des chômeurs découragés. Ils ne cherchent pas activement un emploi mais seraient disposés à en accepter un s'il leur était proposé [7](#page=7).
### 1.3 Évolution du chômage
L'historique du taux de chômage en France depuis 1960 montre une tendance générale à l'augmentation, ponctuée par une forte hausse entre 1975 et 1985, suivie par des fluctuations plus cycliques [8](#page=8).
> **Example:** Une hausse du taux de chômage indique souvent deux phénomènes concomitants: une probabilité accrue pour les travailleurs en poste de perdre leur emploi, et une probabilité diminuée pour les chômeurs de retrouver une activité [9](#page=9).
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# La formation des salaires: la relation WS
La formation des salaires, particulièrement à travers la relation Wage-Setting (WS), analyse les déterminants du salaire réel en fonction du taux de chômage et d'autres facteurs, intégrant le pouvoir de négociation des travailleurs et les théories du salaire d'efficience [12](#page=12) [13](#page=13).
### 2.1 Déterminants des salaires
Les salaires peuvent être fixés par diverses méthodes, incluant les négociations collectives entre syndicats et entreprises, les négociations individuelles entre employeurs et employés, et les législations nationales telles que le salaire minimum. Deux facteurs cruciaux influencent ces négociations: le salaire de réservation, qui représente le seuil d'indifférence entre travailler et être au chômage, et les conditions du marché du travail, où un taux de chômage plus bas tend à élever les salaires [13](#page=13).
#### 2.1.1 Le pouvoir de négociation des travailleurs
Le pouvoir de négociation d'un travailleur est affecté par deux éléments principaux: la difficulté pour l'entreprise de remplacer l'employé s'il quitte son poste, et la facilité avec laquelle cet employé peut trouver un nouvel emploi s'il quitte son poste actuel [14](#page=14).
#### 2.1.2 Les théories du salaire d'efficience
Ces théories postulent une relation positive entre le salaire et la productivité, ou l'efficience, du travailleur. Selon ces théories, le salaire dépend de la nature de l'emploi et des conditions du marché du travail. Les entreprises pour lesquelles le moral et l'enthousiasme des employés sont essentiels à la qualité du travail ont tendance à payer de meilleurs salaires que celles dont le travail est plus routinier. De plus, un taux de chômage bas incite les entreprises à augmenter les salaires pour retenir leur personnel [14](#page=14).
> **Example:** Henry Ford a significativement réduit le taux de rotation de ses employés en 1914 en instaurant un salaire minimum de 5 dollars pour une journée de 8 heures [15](#page=15).
### 2.2 La relation Wage-Setting (WS)
La relation Wage-Setting (WS) établit le lien entre le salaire réel et le taux de chômage [16](#page=16).
#### 2.2.1 Détermination du salaire nominal (W)
Le salaire nominal ($W$) est déterminé par plusieurs facteurs [16](#page=16):
* **Le niveau anticipé des prix ($P^e$):** Les négociations salariales se déroulant sur des périodes discrètes (généralement une année), les parties prenantes se basent sur le pouvoir d'achat attendu. Les entreprises et les salariés s'intéressent au salaire réel, mais lorsque le salaire nominal est fixé, le niveau des prix ($P$) n'est pas encore connu. C'est donc le niveau anticipé des prix ($P^e$) qui est pris en compte [16](#page=16).
* **Le taux de chômage ($u$):** Un taux de chômage élevé réduit le pouvoir de négociation des salariés, les obligeant à accepter des salaires plus bas. Dans le cadre des théories du salaire d'efficience, un taux de chômage élevé permet aux entreprises de payer des salaires plus bas sans craindre de perdre leurs employés [16](#page=16).
* **Des facteurs institutionnels ($z$):** Ces facteurs englobent, par exemple, le salaire minimum, la protection de l'emploi, et l'assurance chômage, pour un niveau de prix anticipé ($P^e$) et un taux de chômage ($u$) donnés [16](#page=16).
L'équation de détermination du salaire nominal peut s'écrire comme suit :
$W = P^e F(u, z)$ [17](#page=17).
#### 2.2.2 Le passage au salaire réel
En supposant que le niveau anticipé des prix est égal au niveau des prix effectifs ($P^e = P$), l'équation devient :
$W = P F(u, z)$ [17](#page=17).
En divisant les deux membres de cette équation par le niveau des prix ($P$), on obtient la relation entre le salaire réel et le taux de chômage, connue sous le nom de relation WS (wage-setting) :
$\frac{W}{P} = F(u, z)$ [17](#page=17).
Cette relation est décroissante en fonction du taux de chômage ($u$), car une augmentation du chômage tend à réduire le pouvoir de négociation des salariés et donc le salaire réel [17](#page=17).
> **Tip:** La relation WS montre que, toutes choses égales par ailleurs, un taux de chômage plus élevé entraîne un salaire réel plus bas. Cela reflète l'affaiblissement du pouvoir de négociation des travailleurs lorsque le marché du travail est moins favorable aux employés.
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# La formation des prix: la relation PS
Cette section explique comment les entreprises fixent leurs prix en considérant les coûts de production et les marges bénéficiaires, en introduisant la relation Price-Setting (PS) qui lie le salaire réel à la marge.
### 3.1 Les fondements de la formation des prix
La formation des prix par les entreprises est un processus dynamique influencé par plusieurs facteurs, notamment la flexibilité des prix et les coûts de production. Les prix sont déterminés par la nature de la fonction de production et le coût des facteurs de production utilisés [19](#page=19).
Pour simplifier l'analyse, plusieurs hypothèses sont couramment utilisées :
* Il existe un seul facteur de production: le travail, dont le coût est le salaire ($W$) [19](#page=19).
* La fonction de production est linéaire: $Y = AN$, où $Y$ représente la production, $N$ l'emploi, et $A$ la productivité du travail [19](#page=19).
* La productivité du travail ($A$), définie comme la production par travailleur, est supposée constante [19](#page=19).
* Une simplification supplémentaire consiste à poser $A = 1$, ce qui implique que $Y = N$. Dans ce cadre, la production d'une unité supplémentaire de bien nécessite l'embauche d'un salarié supplémentaire, rémunéré au salaire $W$. Par conséquent, le coût marginal de production est égal au salaire $W$ [19](#page=19).
### 3.2 La relation Price-Setting (PS)
La relation Price-Setting (PS) établit un lien entre le niveau des salaires ($W$) et le niveau général des prix ($P$). Elle est exprimée par l'équation suivante [20](#page=20):
$P = (1+\mu)W$
Dans cette formule :
* $P$ représente le prix fixé par les entreprises [20](#page=20).
* $W$ est le coût marginal de production (le salaire) [20](#page=20).
* $\mu$ (mu) est la marge que les entreprises ajoutent au coût marginal, appelée "markup" [20](#page=20).
Cette relation illustre que le prix dépend non seulement du coût de production, mais aussi de la stratégie de fixation des prix des entreprises en termes de marge bénéficiaire [20](#page=20).
* Dans un contexte de Concurrence Parfaite (CPP), la marge $\mu$ est nulle ($\mu = 0$), ce qui implique que $P = W$. Le prix d'une unité de produit est alors égal à son coût marginal [20](#page=20).
* En revanche, en situation de concurrence imparfaite, la marge $\mu$ est positive ($\mu > 0$), ce qui signifie que $P > W$. Les entreprises peuvent ainsi fixer des prix supérieurs à leurs coûts marginaux [20](#page=20).
### 3.3 Représentation graphique et signification de la relation PS
L'équation de fixation des prix, $P = (1+\mu)W$ peut être réarrangée pour mettre en évidence la relation entre le salaire réel et la marge. En divisant les deux membres par $W$, on obtient [20](#page=20):
$\frac{P}{W} = 1+\mu$
En inversant les deux membres, on obtient finalement la relation PS :
$\frac{W}{P} = \frac{1}{1+\mu}$
Cette relation, connue sous le nom de relation Price-Setting (PS), est représentée graphiquement par une droite horizontale. Le salaire réel ($\frac{W}{P}$), tel qu'induit par la détermination des prix, est constant et égal à $\frac{1}{1+\mu}$. Il est indépendant du taux de chômage [21](#page=21).
> **Tip:** Comprendre la relation PS est fondamental pour analyser la dynamique des prix et des salaires dans une économie. Elle met en lumière le pouvoir de fixation des prix des entreprises et son impact sur le salaire réel perçu par les travailleurs.
> **Example:** Si une entreprise opère dans un marché avec une concurrence imparfaite et fixe une marge ($\mu$) de 20% (soit $\mu = 0.2$), le salaire réel sera de $\frac{1}{1+0.2} = \frac{1}{1.2} \approx 0.833$. Cela signifie que pour chaque unité de production, le salaire nominal ($W$) représente environ 83.3% du prix de vente ($P$). Si le salaire nominal est de 100 dollars, le prix de vente sera de 120 dollars.
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# Le taux de chômage d’équilibre et le modèle WS-PS
L'interaction entre les relations de détermination des salaires (WS) et de fixation des prix (PS) détermine le taux de chômage structurel, ainsi que les niveaux d'emploi et de production d'équilibre associés.
### 4.1 L'équilibre sur le marché du travail : intersection de WS et PS
Pour déterminer le taux de chômage d'équilibre, on pose l'hypothèse que le niveau des prix attendu est égal au niveau des prix effectif, c'est-à-dire $P^e = P$ [23](#page=23).
#### 4.1.1 La relation WS (Wage Setting)
La relation WS décrit la détermination des salaires nominaux par les négociations entre employeurs et travailleurs. Elle établit une relation négative entre le salaire réel et le taux de chômage, ainsi que d'autres facteurs institutionnels ($z$). La formule générale de la relation WS est [23](#page=23) [24](#page=24):
$$ \frac{W}{P} = F(u, z) $$
où :
- $W$ est le salaire nominal [23](#page=23).
- $P$ est le niveau des prix [23](#page=23).
- $W/P$ représente le salaire réel [23](#page=23).
- $u$ est le taux de chômage [23](#page=23).
- $z$ représente des facteurs institutionnels affectant la détermination des salaires, tels que les allocations chômage ou le pouvoir de négociation des syndicats [23](#page=23) [24](#page=24).
Cette relation indique que lorsque le taux de chômage ($u$) diminue, le pouvoir de négociation des travailleurs augmente, ce qui tend à accroître le salaire réel choisi. Inversement, un taux de chômage plus élevé affaiblit le pouvoir de négociation et réduit le salaire réel [24](#page=24).
#### 4.1.2 La relation PS (Price Setting)
La relation PS décrit la détermination du salaire réel par les entreprises, basée sur leur stratégie de fixation des prix pour maximiser leurs profits. Elle implique une relation négative entre le salaire réel et la marge bénéficiaire ($ \mu $) pratiquée par les entreprises. La relation de fixation des prix stipule que le salaire réel est égal à l'inverse de un plus la marge [23](#page=23) [24](#page=24):
$$ \frac{W}{P} = \frac{1}{1 + \mu} $$
où :
- $ \mu $ est le taux de marge bénéficiaire des entreprises [23](#page=23).
Selon cette relation, le niveau de salaire réel induit par la fixation des prix est constant, car il dépend uniquement du taux de marge des entreprises. Une augmentation de la marge ($ \mu $) entraînera une diminution du salaire réel, car les entreprises peuvent payer moins leurs employés tout en maintenant leurs profits [23](#page=23) [24](#page=24) [27](#page=27).
### 4.2 Le taux de chômage structurel ($u_n$)
Le taux de chômage structurel, également appelé taux de chômage "naturel", est le taux de chômage pour lequel le salaire réel déterminé par la négociation salariale (relation WS) est égal au salaire réel induit par la fixation des prix (relation PS). C'est le point où le marché du travail est en équilibre dans le cadre de ce modèle, indépendamment des fluctuations conjoncturelles [24](#page=24) [25](#page=25).
L'équilibre sur le marché du travail est atteint à l'intersection des courbes WS et PS. Le taux de chômage structurel, $u_n$, est donc défini par l'équation [25](#page=25):
$$ F(u_n, z) = \frac{1}{1 + \mu} $$
> **Tip:** Le taux de chômage structurel n'est pas un taux fixe, mais dépend des facteurs institutionnels ($z$) et du taux de marge ($ \mu $) [25](#page=25).
#### 4.2.1 Facteurs influençant le taux de chômage structurel
- **Allocations chômage ($z$):** Une hausse des allocations chômage augmente le pouvoir de négociation des travailleurs et le salaire réel qu'ils demandent. Pour que le salaire réel reste égal à celui fixé par les entreprises, le taux de chômage doit augmenter. Ainsi, une hausse des allocations chômage augmente le taux de chômage structurel [26](#page=26).
- **Marge bénéficiaire ($ \mu $):** Une augmentation de la marge pratiquée par les entreprises réduit le salaire réel que celles-ci sont disposées à payer. Pour que le salaire réel négocié corresponde à ce niveau plus bas, le taux de chômage doit augmenter. Par conséquent, une augmentation de la marge diminue le salaire réel et augmente le taux de chômage structurel [27](#page=27).
### 4.3 Emploi et production d'équilibre
Un niveau d'emploi d'équilibre, noté $N_n$, est directement associé au taux de chômage d'équilibre ($u_n$). Il est calculé comme le produit de la population active ($L$) par le taux d'emploi ($1 - u_n$) [28](#page=28):
$$ N_n = L(1 - u_n) $$
Un niveau de production d'équilibre, noté $Y_n$, est associé à ce niveau d'emploi d'équilibre. Dans le modèle, la production est directement proportionnelle à l'emploi :
$$ Y_n = N_n \equiv L(1 - u_n) $$
Le niveau de production d'équilibre est atteint lorsque, au taux de chômage d'équilibre, le salaire réel déterminé par la négociation est égal au salaire réel fixé par les entreprises. L'équation qui relie ces éléments est [28](#page=28):
$$ F\left(\frac{1 - Y_n}{L}, z\right) = \frac{1}{1 + \mu} $$
Il est important de noter qu'à court terme, il n'y a pas de garantie que le chômage et la production soient à leurs niveaux d'équilibre, car les anticipations de prix ($P^e$) peuvent différer des prix effectifs ($P$) [28](#page=28).
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## Erreurs courantes à éviter
- Révisez tous les sujets en profondeur avant les examens
- Portez attention aux formules et définitions clés
- Pratiquez avec les exemples fournis dans chaque section
- Ne mémorisez pas sans comprendre les concepts sous-jacents
Glossary
| Term | Definition |
|------|------------|
| Modèle WS-PS | Un modèle macroéconomique qui analyse le marché du travail en examinant la détermination des salaires (relation WS) et la détermination des prix (relation PS) pour trouver le taux de chômage d'équilibre. |
| Population active | L'ensemble des personnes d'âge à travailler qui sont soit employées, soit au chômage mais en cherchant activement un emploi. |
| Taux de participation | Le rapport de la population active sur la population totale en âge de travailler, exprimé en pourcentage. |
| Taux de chômage | La proportion de la population active qui est au chômage, c'est-à-dire sans emploi mais à la recherche active d'un travail. |
| Salaire de réservation | Le salaire minimum qu'un individu est prêt à accepter pour un emploi, le rendant indifférent entre travailler et rester au chômage. |
| Salaire d’efficience | Un salaire versé par une entreprise qui est supérieur au salaire de réservation, dans le but d'augmenter la productivité, l'effort ou de réduire le taux de rotation des employés. |
| Relation de fixation des salaires (WS) | Une relation dans laquelle le salaire réel dépend négativement du taux de chômage et positivement de facteurs institutionnels (z). |
| Relation de fixation des prix (PS) | Une relation qui détermine le salaire réel en fonction du niveau de prix fixé par les entreprises, reflétant leur marge (µ) sur les coûts de production. |
| Taux de chômage structurel | Le taux de chômage d'équilibre, où le salaire réel souhaité par les travailleurs (via WS) est égal au salaire réel permis par les prix fixés par les entreprises (via PS). |
| Productivité du travail | La quantité de biens ou de services produite par unité de travail, souvent mesurée comme la production par travailleur. Dans le modèle simplifié, elle est représentée par A. |
| Coût marginal | Le coût supplémentaire engendré par la production d'une unité additionnelle d'un bien ou d'un service. Dans ce modèle, avec $A=1$, il est égal au salaire $W$. |
| Marge (µ) | Le pourcentage de majoration appliqué par les entreprises sur leur coût marginal pour fixer le prix de vente de leurs produits ; représente le pouvoir de marché. |
| Négociation collective | Le processus par lequel les employés, souvent représentés par des syndicats, négocient les salaires, les avantages sociaux et les conditions de travail avec les employeurs. |